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Puisseguin : la route avait été "refaite en 2011", confirme Alain Vidalies

Pour le secrétaire d’Etat chargé des Transports, qui s’est rendu sur les lieux de l’accident, la départementale n’était pas un "point noir".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 70 min
  (Alain Vidalies © Maxppp)

Pourquoi le car s’est-il embrasé si vite ?  "La surprise est légitime ", dit Alain Vidalies. Prudent, il renvoie à l’enquête, mais ajoute : "On pense que le choc s’est fait sur une partie du réservoir, soit du camion, soit de la pompe hydraulique parce que ce camion avait une pince pour attraper du bois, donc il est possible qu’il y ait là une explication. Cette situation est très rare ". Il compte sur les "boîtes noires" des véhicules pour y voir plus clair.

 

La route était-elle dangereuse ?  : "J’ai procédé à la vérification. La route avait été refaite en 2011. C’est une bonne route départementale, avec la signalisation nécessaire. Elle n’avait pas été signalée ni repérée. Ce n’était pas un point noir du point de vue de la circulation routière ou de la dangerosité ".

 

Noël Mamère a mis en cause l’entretien des routes secondaires en France. La réponse d’Alain Vidalies : "Beaucoup de réactions ont été dignes (…) L’intervention de M.Mamère est en rupture avec cette dignité collective. Je trouve son intervention assez décalée. Cette tentative d’explication est assez médiocre ".

 

Le secrétaire d’Etat chargé des Transports défend la sécurité des transports en bus, chiffres à l’appui  : "Le bus est nettement moins dangereux que la voiture ou le deux-roues ".

 

Faudra-t-il renforcer encore les règles de sécurité qui s’appliquent aux cars et aux camions ?  "Les règles sont déjà très strictes (…) A ce stade de l’enquête, de nouvelles mesures ne sont pas nécessaires, mais si c’est nécessaire et si on a des conclusions techniques qui justifient d’autres règles, naturellement nous les prendrons ". 

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