Paul Hermelin (Capgemini) : "On a une Europe dynamique et une France qui va bien"
Capgemini, numéro un français des services informatiques, a enregistré au premier trimestre 2019 un chiffre d'affaires de 3 milliards 400 millions d’euros, en hausse de 7%.
L’investissement est reparti en France. Le président de la République s’en est félicité, jeudi 25 avril, lors de sa conférence de presse à l’Elysée. Des entreprises françaises, multinationales, en profitent pour porter haut les couleurs de la France. Capgemini, numéro un français des services informatiques, a enregistré au premier trimestre 2019 un chiffre d'affaires de 3 milliards 400 millions d’euros, en hausse de 7%. C'est ce qu'a confirmé Paul Hermelin, PDG de Capgemini, vendredi 26 avril sur franceinfo.
Interrogé sur son regard sur l'intervention du président de la République, Paul Hermelin répond : "Tout le monde voulait vérifier s’il gardait le cap, qui est un cap d’une France ouverte et entrepreneuriale. Je crois qu’il a décidé de le garder car il a probablement réalisé, avec les mois de colère, qu’il fallait modifier certaines choses et changer le ton, écouter davantage. J’espère que ça répond aux demandes des Français. Comme chef d’entreprise, je dois dire que je me réjouis de la continuité d’une France ouverte à l’esprit d’entreprise", assure le patron du groupe de services informatiques.
Comment sortir de la crise que traverse la France ? "Je crois d’abord qu’il faut que l’on apprenne à vivre avec des crises de ce genre pour deux raisons. La première, c’est que la plupart des Français ont une tendresse pour la rébellion, petite tendresse émotionnelle pour l’idée de révolution", estime Paul Hermelin. Et le patron de Capgemini de poursuivre : "En France, on aime bien les grèves lycéennes, on aime bien les manifestations et, contrairement à d’autres pays, on dirait que les dommages aux biens privés sont moins importants que la sécurité des personnes. Deuxième raison : il y a une médiatisation. Donc ça va probablement tenter certaines personnes de continuer. Je dirais que le gros de la crise est derrière nous, au moment où le pouvoir se pose, au moment où les Français se sont posé des questions. Tout cela est derrière nous".
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