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"Nous avons déjà commencé à recruter" assure le PDG de DCNS

L'invité éco Isabelle Raymond et Le service éco de franceinfo Du lundi au vendredi à 17h51 et 22h21

Hervé Guillou, PDG du groupe français DCNS qui vient de remporter un mégacontrat estimé à 34 milliards d'euros en vue de la construction de 12 sous-marins en Australie, était l'invité de l'Interview éco.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 26/04/2016 17:25 Mis à jour le 27/04/2016 05:03

Temps de lecture : 1 min

"Il est trop tôt pour dire combien d'emplois on va créer, par contre on sait combien de gens on va employer : 4.000 personnes en France vont contribuer à différents degrés à ce programme de sous-marins dans les premières année s", a déclaré ce mardi sur France Info Hervé Guillou, PDG du groupe français DCNS qui vient de remporter un mégacontrat estimé à 34 milliards d'euros en vue de la construction de 12 sous-marins en Australie.

Quatre millions d'heures de travail

Selon Hervé Guillou, l'ampleur des retombées économiques est impossible à préciser pour le moment mais "rien que le design et les transferts de technologie représentent 4 millions d'heures de travail, ce qui est tout à fait significatif ".

"Il est trop tôt pour dire combien d'emplois on va créer" H.Guillou (DCNS)

Les discussions avec l'Australie vont recommencer "probablement dès la semaine prochaine sur le design, le contenu, l'organisation industrielle, le prix, les transferts de technologies et ce partenariat stratégique qui va durer 50 ans ", a précisé le PDG de DCNS. Hervé Guillou s'est dit "extrêmement confiant " sur l'issue de ces négociations. "Les Australiens ont montré (…) à quel point ils étaient rigoureux, professionnels et engagés dans ce programme qui est indispensable à leur souveraineté. "

En concurrence avec l'Allemagne et le Japon

Cette commande est le plus important contrat de défense passé par l'Australie. Le groupe DCNS était en concurrence avec l'Allemagne et le Japon. "Nous avons fait la différence sur la qualité de nos ingénieurs, de notre design et de notre technologie ", a souligné Hervé Guillou.

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