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Margrethe Vestager : "Un accord avec Google est encore possible"

La Commissaire européenne chargée de la concurrence accuse Google d’abus de position dominante. Le moteur de recherche risque une amende de plusieurs milliards d’euros. Mais pour Margrethe Vestager, un accord à l’amiable est encore possible. La Danoise appelle aussi à en finir avec les paradis fiscaux.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Margrethe Vestager, Commissaire européenne chargée de la concurrence © Radio France)

 Margrethe Vestager n’en démord pas : "Google a une position dominante en Europe. On ne peut que féliciter cette entreprise de se développer avec succès. Mais les félicitations s’arrêtent si l’entreprise en question commence à utiliser sa position dominante pour faire la promotion de ses propres services." Une amende de plusieurs milliards est-elle inéluctable ? Non, selon Mme Vestager, pour qui "un règlement à l’amiable est encore possible" , ajoutant : "Il est important pour nous de résoudre cette affaire."

La Commissaire chargée de la Concurrence vient de prendre une décision importante dans un autre dossier : les arrangements fiscaux conclus entre certains pays et des multinationales, appelés aussi rulings. Un après les révélations du scandale Luxleaks, elle exige que deux grandes sociétés, Fiat et Starbucks, remboursent plusieurs dizaines de millions d’euros. Elle accuse ces deux groupes d’avoir touché des aides illégales aux Pays-Bas et au Luxembourg, grâce à ce type d’arrangement. Amazon et Apple pourraient bientôt connaître le même sort. Sur France Info, Margrethe Vestager appelle les membres de l’Union européenne à s’engager : "La valeur doit être taxée là où elle est créée. C’est un principe que nous prêchons pour le monde entier. Il est opportun que nous nous l’appliquions désormais à nous-mêmes."

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