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L'interview éco. Ouvriers non déclarés sur un chantier du métro parisien : "Inacceptable" pour le PDG de Vinci

Le PDG de Vinci était l'invité de l'interview éco du mercredi 8 février. Il est revenu sur les investissements de l'entreprise, mais aussi sur l'emploi d'ouvriers non déclarés dans le métro parisien.  

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Xavier Huillard est le président directeur général de Vinci (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

Vinci a vu ses bénéfices augmenter de 16% en 2016, à plus de deux milliards d'euros. Invité de franceinfo le mercredi 8 février, le PDG du groupe de Vinci, Xavier Huillard est revenu sur les investissements du groupe.

Il a également condamné l'emploi d'une quarantaine d'ouvriers non déclarés sur un chantier du métro parisien. Essentiellement Turcs, ils travaillaient sans contrat ni salaire, pour le compte d'un sous-traitant d'une filiale de Vinci. 

franceinfo : Comment expliquez-vous que des ouvriers turcs puissent travailler sans salaire ni contrat sur un de vos chantiers ?

Xavier Huillard : Le groupe Vinci, c'est 250 000 chantiers par an. De temps en temps, malheureusement, il y a des problèmes. Mais c'est évidemment inacceptable. Nous avons immédiatement réagi. Nous avons embauché cinq de ces collaborateurs en CDI, de façon à leur permettre de régulariser leur statut. Tous les autres étaient en règle. Nous avons embauché 18 d'entre eux en contrat à durée de chantier. 

Combien allez-vous investir sur les autoroutes françaises ?

Nous avons signé en 2015 avec l’État un plan de relance qui porte en ce qui nous concerne sur deux milliards d’euros. Nous avons trouvé récemment un accord avec le ministère des Transports sur un nouveau plan d’investissement qui représente 430 millions d’euros.

Les tarifs des péages vont-ils augmenter ?

Pour le plan d’investissement de quatre millions d’euros, il y aura quelques hausses de péage. Elles s’étalent entre 0,17 et 0,29%, entre 2019, 2020 et 2021. Les hausses de tarifs intervenues au 1er février proviennent d'une corrélation avec l'inflation. L'autre moitié provient d'une compensation :  l'État avait décidé d'augmenter les taxes qu'il prélève sur les péages autoroutiers.

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