L'interview éco. Les acteurs du numérique comptent faire des "recommandations" aux candidats à la présidentielle
Marie Ekeland, fondatrice de Daphni et co-présidente de France Digitale, était l'invité de Jean Leymarie sur franceinfo mercredi 28 septembre, la veille du France Digitale Day qui se tient à La Villette (Paris).
Start-ups et investisseurs se regroupent pour une journée de réflexion sur le numérique pour le France Digitale Day jeudi 29 septembre à la Grande Halle de La Villette à Paris, où les grands acteurs du numérique comptent interpeller les candidats à la présidentielle. La coprésidente de France Digitale et fondatrice de Daphni, Marie Ekeland, est revenu sur l'événement au micro de franceinfo mercredi 28 septembre.
Jean Leymarie : France Digitale Day, est-ce que c’est du lobbying ?
Marie Ekeland : Oui absolument. France Digitale est né en 2012, donc juste à la suite de la campagne présidentielle. On était assez inquiet pour le pays de voir à quel point le potentiel de l’économie numérique était absent des débats économiques et qu’on était en train de rater une opportunité.
Vous attendez notamment Alain Juppé et François Fillon. Est-ce que ce sont vos candidats préférés ?
Pas du tout. Lors des "primaires de l’économie", on a déjà interpellé tous les candidats à la primaire de la droite. Et on a la volonté de faire exactement la même chose avec tous les candidats à gauche, donc on va être très large.
Le but du jeu, c’est que cela devienne une véritable éducation. On a fait tout un parcours en France et à l’international auprès d’entrepreneurs français pour essayer de comprendre quelles étaient leurs problématiques sur le terrain et quelles pouvaient être les recommandations et les propositions qu’on pouvait faire aux différents candidats pour qu’ils les adoptent.
Quelle est votre principale revendication, vous, acteurs du numérique ?
On a plusieurs pôles. Mais le premier c’est le financement. L’économie numérique, ça n’est pas un secteur à part. C’est vraiment une transformation complète de l’économie. On voit aujourd’hui que les concurrents d’un Peugeot par exemple, vont bientôt être Tesla, Google, Uber... Donc ce n’est pas uniquement pour les jeunes entreprises, c’est vraiment cette transformation-là qu’il faut avoir en tête.
Historiquement les entreprises françaises se finançaient par de la dette bancaire, alors qu’en face de nous on a des acteurs qui sont très jeunes, qui sont très innovants, qui investissent beaucoup d’argent et qui ont recours à du capital. Donc on a ce sujet en France, qui est de savoir comment on va arriver à orienter l’épargne des Français pour la mettre au service de l’économie réelle. Pour que ça finance cette transformation numérique des entreprises.
Visionnez l'intégralité de l'interview de Marie Ekeland au micro de Jean Leymarie
Marie Ekeland (France Digitale) : "L’épargne... par franceinfo
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