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Covid-19 : "On observe à peu près la même tendance que pendant la première vague", indique la directrice d'Uber France

Durant la première vague la plateforme de VTC Uber a connu une baisse d'activité de 70%. Cette diminution est du même ordre lors de ce deuxième confinement, selon Laureline Serieys.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laureline Seyries, directrice générale d'Uber France, était l'invitée éco de franceinfo vendredi 13 novembre 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Depuis le début du second confinement en France, la plateforme de réservation de transport avec chauffeur (VTC) Uber connaît une baisse d'activité d'environ 70%, du même ordre que la baisse constatée lors du premier confinement, a expliqué vendredi 13 novembre sur franceinfo Laureline Serieys, directrice générale d'Uber France. 

"La période est difficile, concède Laureline Serieys. L'activité est en retrait. Pour donner un ordre de grandeur, pendant la première vague, c'était moins 70% d'activité au niveau global. En France, on est remontés cet été à moins 30%, et pendant cette nouvelle vague, avec le couvre-feu et le confinement, on observe à peu près la même tendance que pendant la première vague". La directrice générale d'Uber France explique notamment cette baisse par le fait qu'Uber a "pris ses responsabilités" en incitant les utilisateurs "à ne prendre un VTC que lorsque c'est vraiment nécessaire".

Les chauffeurs "aménagent leurs horaires"

La plupart des 30 000 chauffeurs "se sont reconnectés à un moment ou un autre" à la plateforme mais "pas forcément autant qu'avant. Ils aménagent leurs horaires. Parfois, ils se reconnectent en restant chez eux en attendant de voir si une course arrive. Donc, c'est difficile et c'est fluctuant", raconte Laureline Serieys.

Les chauffeurs ne sont pas éligibles au chômage partiel car il s'agit de travailleurs indépendants et non de salariés. En revanche, Laureline Serieys souligne que les chauffeurs ont pu bénéficier du Fonds de solidarité lancé par le gouvernement : "Ils ont la possibilité, pour ceux dont le chiffre d'affaires est en retrait de plus de 50%, d'avoir jusqu'à 10 000 euros par mois, ce qui permet de les aider à traverser cette période difficile."

L'activité est restée "profitable"

Une petite activité a pu être maintenue pendant ces deux périodes de confinement avec la prise en charge du personnel médical, avec l'opération "Uber Medics". Pendant le premier confinement, 20 000 trajets ont ainsi été offerts à des soignants. Désormais, la société "offre une remise de 25% à tous les personnels de santé, de manière illimitée pendant la période de couvre-feu et de confinement. Au-delà de l'effort de soutien pour le secteur médical, c'est aussi quelque chose d'important pour nos chauffeurs, ça leur apporte quelques courses. Ils sont rémunérés de manière normale", le complément étant à la charge d'Uber.

Malgré la baisse nette d'activité, la société Uber a enregistré au niveau mondial "un très léger bénéfice de 50 millions de dollars" au deuxième trimestre, "en net recul par rapport au trimestre précédent". L'activité est donc restée "profitable", indique à franceinfo la directeur générale d'Uber France.

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