Catastrophe de Brétigny : "Il était temps, neuf ans après, que le procès ait lieu", déclare Guillaume Pepy, ex-PDG de la SNCF
Entendu comme témoin durant le procès de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, Guillaume Pepy, ex PDG de la SNCF, a exprimé sa "compassion" et sa "solidarité" aux victimes.
"Il était temps, neuf ans après, que le procès ait lieu", déclare mercredi 27 octobre Guillaume Pepy, ex-PDG de la SNCF, président d’Initiative France, qui ne souhaite pas "commenter la décision de justice." La SNCF a été reconnue coupable "d'homicides et blessures involontaires", après le déraillement d'un train en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en 2013.
Elle est condamnée au paiement d'une amende de 300 000 euros. En revanche, SNCF réseau (ex- RFF, réseau ferré de France) a été relaxée. Quant à Laurent Waton, un ancien cadre cheminot, seule personne physique poursuivie dans cette affaire, qui avait effectué la dernière tournée de surveillance huit jours avant le drame, il a également été relaxé. Sept personnes sont mortes lors de cette catastrophe qui a aussi fait des centaines de blessés psychologiques et/ou physiques.
"Il est essentiel que tous les enseignements aient été tirés de cet accident. Ils l'ont été."
Guillaume Pepy, ex-PDG de la SNCF
"J'ai été témoin pendant le procès, entendu pendant une matinée entière, et j'ai dit aux victimes et aux familles de victimes ma compassion et ma solidarité parce qu'on sait, aujourd'hui, que ces grands accidents collectifs dans les transports entrainent une émotion et une violence durable", conclut Guillaume Pepy.
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