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Bruno Garancher (ECF) : "On va créer un sous-prolétariat de l'auto-école"

La colère gronde dans les auto-écoles. Cette profession réglementée est dans le viseur du gouvernement, comme 36 autres. Le ministère de l'économie veut réformer le secteur, pour faire baisser les prix. Bruno Garancher préside ECF, le premier réseau d'auto-écoles en France. Il défend les tarifs des écoles de conduite et met en garde le gouvernement.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

ECF est le premier réseau d'auto-écoles en France : 1.200 agences, 4.000 salariés. Il défend les pratiques tarifaires des auto-écoles : "Il n'y a pas de prix de référence" , selon lui. Il cite la Prévention routière, selon qui le tarif moyen réel d'une formation serait de 1.494 euros. Selon lui, la marge des auto-écoles n'est pas exorbitante. Il avance le chiffre de 3,2%.

L'Etat pourrait autoriser des moniteurs à exercer en dehors du cadre des auto-écoles : "C'est une fausse bonne idée. On va disperser sur le territoire des formateurs qui vont être sous un régime de travailleurs indépendants, voire de micro-entrepreneurs (...) On va créer un sous-prolétariat de l'auto-école".

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