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Bruno Crolot, directeur général de Spotify, défend ses "trois milliards de playlists"

En France, le streaming fait grimper les ventes de musique. Mais les playlists des plateformes sont-elles assez ouvertes aux différents genres musicaux ? Oui, selon le directeur général de Spotify, leader du secteur.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Bruno Crolot, directeur général de Spotify. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le marché de la musique reprend des couleurs, porté par le streaming. L’an dernier, selon le SNEP, les ventes ont augmenté de 5,4%. C’est la quatrième année consécutive de hausse, après la forte chute du début des années 2000. L’écoute en ligne tire le marché. Aujourd’hui, un Français sur dix paie pour écouter de la musique en streaming.

Spotify est le leader mondial du secteur. Pour Bruno Crolot, son directeur général en France, cette tendance est une "excellente nouvelle pour la filière en entier", même si le marché a seulement retrouvé son niveau de l’année 2010.

Des playlists ouvertes ?

Des labels et des artistes reprochent aux plateformes de privilégier, dans leurs playlists, certains genres musicaux, comme le rap, au détriment d’autres styles. Faux, selon le directeur général de Spotify :

Il n’y a pas lieu de faire de reproches. Il y a trois milliards de playlists sur Spotify et l’immense majorité d’entre elles sont des playlists d’utilisateurs (…). Dans une immense majorité, les utilisateurs écoutent des playlists qu’ils ont faites eux-mêmes.

Bruno Crolot

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70% des revenus aux ayant-droits

Selon le Financial Times, Spotify cherche à baisser la rémunération des labels. Rien de plus qu’une "discussion commerciale", selon Bruno Crolot qui rappelle que cette discussion a lieu au niveau mondial.

Mais combien les labels et les artistes touchent-ils, via le streaming ? "Nous reversons à peu près 70% de nos revenus (…) aux ayant-droits. Après, charge à eux d’en faire la distribution à leurs artistes avec qui ils sont en contrat. Mais nous ne sommes pas dans ces discussions…", répond Bruno Crolot.        

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