Réactions après le départ de Jean-Louis Borloo
Ancien président du club de Valenciennes, le fan de football
raccroche les crampons. Jean-Louis Borloo, patron de l'UDI, a annoncé hier l'abandon
de toutes ses fonctions. Tout l'échiquier politique loue ce matin son parcours
et sa personnalité, à l'image du chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent
Placé, sur Radio Classique :
"J'ai estime, respect et amitié pour
lui. C'est un grand républicain, c'est un humaniste. C'est un centriste social,
démocrate, libéral et européen. Et en plus, je pense effectivement qu'il est
écologiste ."
Au-delà des couronnes de lauriers tressées ce matin à l'ancien
ministre de Nicolas Sarkozy, on s'interroge sur l'avenir du centre. Alors que Jean-Louis
Borloo et François Bayrou ont récemment officialisé leurs retrouvailles en
créant l'alternative, François Bayrou est-il désormais le seul candidat
centriste possible à la présidentielle ?
Voici la réponse d'Henri Guaino,
député UMP, au micro d'Itélé :
"Monsieur Bayrou n'a pas vocation à
dominer le centre, sinon ça va ajouter beaucoup de confusion dans la vie
politique française, compte tenu des positions qu'il a prises. Et puis je ne
pense pas que tous les centristes se reconnaissent dans M. Bayrou et qu'il
soit capable de fédérer cette force multiforme qu'est le centre ."
Eva Joly, pas fan de Manuel Valls
J-1 avant le discours politique de Manuel Valls. Alors que
les écologistes ont quitté le gouvernement, Eva Joly n'est pas une fan du
premier ministre. L'ancienne candidate écologiste à la présidentielle dénonce
sur RTL la position politique de Manuel Valls, trop libéral pour celle qui a
cité le texte signé par 86 parlementaires socialistes, qui espèrent peser sur
la ligne du pouvoir exécutif en réclamant un contrat de majorité :
"J'espère
qu'il va tenir de l'avertissement lancé par un tiers de ses députés et qu'il va
renoncer à avoir une politique à droite toute et à faire 50 milliards d'économies,
notamment dans les dépenses sociales ."
Les tensions entre la France et le Rwanda
Vingt ans après le génocide rwandais, les relations entre
Paris et Kigali sont toujours aussi tendues. Le président rwandais Paul Kagamé
accuse la France d'avoir préparé et participé au génocide. Réaction immédiate
du gouvernement français, qui a annulé sa participation aux commémorations. Une
position soutenue par Edouard Balladur, sa déclaration sur Europe 1 .
"La France n'est en rien complice
du génocide, au contraire. Elle est de tous les pays du monde le seul qui ait
pris l'initiative d'organiser une opération humanitaire pour éviter un massacre
généralisé "
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