Nicolas Sarkozy a-t-il convaincu ?
Un beau service après-vente à droite avec une affiche plus forte que ces derniers jours. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre dans le trio qui dirige aujourd’hui l’UMP appelle au calme sur France Info.
"Tout ceci donne le sentiment que l’on cherche cette justice spectacle, médiatique, politique, qui est très dangereuse pour la justice elle-même. Je pense qu’il faut revenir à des positions sereines et que de part et d’autre on mette de la sagesse. "
Henri Guaino député UMP et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n’est pas très confiant : "Cela me fait penser aux juges de l’ancien régime. Quand on pensait que quelqu’un pouvait être coupable, on le soumettait à la question, on le torturait et évidemment il avouait. Aujourd’hui, on n’a plus ces moyens, mais on a des moyens de pression psychologique très forts. Cela s’appelle attendrir la viande. "
Que fera Nicolas Sarkozy à la rentrée ?
Se présentera-t-il pour reconquérir l’UMP ? Nadine Morano, sur France 2, en est persuadée.
"Il avait dit que s’il revenait ce serait dans des circonstances exceptionnelles parce que la situation du pays le mériterait. Je pense que c’est véritablement le cas. Notre famille politique va très mal et j’ai l’intime conviction que Nicolas Sarkozy va revenir. "
Le gouvernement a choisi de ne pas réagir à la prestation de Nicolas Sarkozy au 20h et de ne pas répondre à ces accusations contre François Hollande, Christiane Taubira, Manuel Valls et Michel Sapin. Sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll ne veut pas dévier de quelques principes.
"J’attaque et je porte des accusations de manière assez générale. Je considère que la justice est indépendante, qu’il n’y a plus d’intervention et que nous devons faire confiance à la justice. Je le répète, deux principes : indépendance de la justice, présomption d’innocence. A partir de là, j’évite les commentaires et les jugements. "
Le patronat menace de boycotter la conférence sociale
Un boycott qui pourrait faire tomber le pacte de responsabilité. Stéphane Le Foll est très dur avec le patron des patrons, Pierre Gattaz.
"Il en fait beaucoup trop. On est dans une situation économique où on demande des efforts à tout le monde, on ne peut pas avoir des patrons qui n’arrêtent pas de faire de la surenchère. Les syndicats ont été jusqu’ici les partenaires qui assument une responsabilité en défendant les intérêts des salariés. Du côté du patronat, on a certes un défenseur des intérêts mais qui n’a pas le niveau de la responsabilité. "
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