Les chiffres de la croissance ne laissent pas de marbre
Sur France 2, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, estime que cela nécessite tout de même d'"aller plus loin" pour "faire reculer le chômage".
"0,3% personne ne peut s'en satisfaire. Si on veut créer plus d'emplois, il faut une croissance plus forte que 1% et je suis persuadée que la France a un potentiel de croissance supérieur à 1%. Tout cela montre que l'image que certains véhiculent n'est pas exacte. Je dis aussi, faisons plus, faisons mieux, allons plus vite, allons plus fort. "
Un plutôt mieux que partage Alain Vidalies, ministre chargé des Relations avec le Parlement sur RTL : "C'est plutôt mieux que ce que l'on espérait, plutôt mieux qu'au début de l'année y compris au mois de juin, mais il n'y a pas de quoi crier victoire. C'est un bon acquis et cela justifie totalement ce que l'on est en train de faire. Il faut que l'on trouve des points de croissance en plus et c'est toute la question qui est posée par le président de la République avec le pacte. "
Une aide sous conditions
Pour le pacte de responsabilité, les Verts aideront sous conditions. C'est la position d'Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie les Verts sur Itélé.
"Nous, on aidera François Hollande si on a un vrai pacte de responsabilité. Cela veut dire, quelque chose où les partenaires s'engagent mutuellement et où il y a des contreparties, et où on a un discours ferme sur la question de la création de l'emploi dans les domaines où l'on va. C'est bien pour cela que si les syndicats exigent des contreparties c'est qu'ils voient que le Medef n'a pas envie de s'engager sur une voie intelligente de création d'emplois. "
Remaniement
Le mot qui commence à être prononcé de plus en plus c'est remaniement. A tel point que Claude Bartolone reconnait des tensions dans le gouvernement et après la déclaration de Vincent Peillon sur le gel de l'avancement des fonctionnaires, il demande à tout le monde de tenir sa langue.
"Je conseille collectivement, aux uns et aux autres, de mesurer chaque mot. Je ne voudrais pas que par des mots mal calibrés on alimente l'abstention. Je ne vais pas rentrer dans un commentaire sur l'activité du gouvernement qui pourrait être à l'origine d'un trouble supplémentaire. Nous avons un gouvernement et il y a intérêt à ce que chacun retrouve son calme et surtout ne prononce aucun mot qui puisse affaiblir la campagne de nos candidats au niveau local. "
Le retour de Nicolas Sarkozy
Sur BFMTV la candidate UMP à la mairie de Paris s'est positionnée ce matin sur les fameuses primaires. Alors Nicolas Sarkozy doit-il y passer ? On verra, répond Nathalie Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Je suis plutôt pour le principe des primaires, et je trouve cela absurde de décider aujourd'hui de la question de savoir si en 2016, il y aura vraiment débat. Les primaires ont un sens si il y a des candidatures. "
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