La contre-attaque de Jean-François Copé contestée
"Si Monsieur Copé veut redéposer tous les textes qu'il n'a pas voté nous ne sommes pas sortis d'affaire. Il y a un rideau de fumée qui a été créé, qui a des conséquences très graves. Vouloir dire aujourd'hui, ce qui m'est reproché c'est tous les partis qui doivent être en situation d'y répondre, tous les organes de presse. Je trouve que cette réponse est brutale, ridicule sur le fond et jette l'opprobre sur tout le monde. "
Même réaction pour Marine Le Pen qui pointe une affaire interne. La patronne du Front nationale était l'invitée de RFI.
"Les partis politiques sont déjà soumis à la transparence. Je trouve cela étrange de la part de Jean-François Copé, sous prétexte qu'il a un problème qui est interne à l'UMP, de mondialiser sa propre guerre personnelle. "
Le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir, n'a aucun problème à détailler toute la comptabilité du PS. Il s'explique sur RTL.
"On est prêt à faire la publication de nos comptes puisque nous transmettons tous les ans comme toutes les formations politiques, Jean-François Copé à l'air d'ignorer qu'il a eu à le faire pour l'UMP, les comptes détaillés de notre formation. Il n'y a pas besoin de loi. "
La baisse des aides aux collectivités
Le gouvernement réfléchirait à une diminution des dotations aux communes, aux départements et aux régions. La ministre de la Réforme de l'Etat répondait sur LCI : oui, il y aura réforme mais, non, nous ne savons pas les détails.
"A jouer comme cela aux chiffres avec les journalistes, le résultat c'est que l'on embrouille tout le monde. Sur le bloc intercommunal, avec la mutualisation on est capable de faire 10% d'économie. Est-ce qu'il faut le faire en un an, en deux ans, en trois ans, ça je ne peux pas vous répondre. "
La place des écolos
Quant à savoir si toutes les couleurs ont leur place au sein du gouvernement c'est José Bové qui répond sur France 2.
"Pour l'instant on est au gouvernement, le fait que l'on y reste ou que l'on y reste pas je ne crois pas que ce soit la priorité aujourd'hui des Français. Tant qu'on a du boulot à faire et tant que le président de la République respecte la ligne qui a été fixée en 2012, il n'y a pas de raison que les écologistes sortent. "
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