Le mouvement se propage contre cette taxe poids lourds :bornes incendiées ou endommagées, opérations escargots et portiques menacés. L'écotaxe devait être prélevée à partir du 1er janvier 2014, mais elle a étésuspendue. Jusqu'à quand ? C'est la grande inconnue.Des doutesMais non, l'écotaxe n'est pas enterrée affirme cematin le ministre des Transports Frédéric Cuvillier sur RTL : "Iln'y a pas d'enterrement. Il y a la volonté d'avoir une modalité de financementdes infrastructures qui soit intelligente, acceptable et soutenable. Je n'aipas à donné de date sur l'application parce que cela ne serait pas respectueuxdu dialogue que nous engageons avec tous les partenaires sociaux etéconomiques. "Les commémorations du centenaire de la Grande GuerreEn ce 11 novembre, jour de l'armistice de la Guerre de14-18, et alors qu'il est au plus bas dansles sondages, qu'il affronte la crise éco, les tensions sociale, la grognefiscale, François Hollande veut faire de cet événement un grand moment d'uniténationale.Le ministre des Affaires étrangers, Laurent Fabius délivre unmessage qui tient en deux mots : "La paix et le rassemblement. "Le président n'est pas qualifié pour parler d'unité répond,sur iTélé, Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense et ancienne Gardedes sceaux."Pour être crédible, il faut avoir au moins toujoursagit pour l'unité nationale. Or François Hollande en arrivant avec l'ensemblede la gauche n'a eu de cesse de vouloir prendre une revanche. Mettre en œuvre unevengeance aussi bien des hommes que des réformes qui avaient été faites. Il s'estdisqualifié lui-même. "A l'UMP, Henri Guaino est très critique lui aussi sur cetteopération "unité nationale" lancée par François Hollande. Le députédes Yvelines, ancien conseiller spécial de NS suggère au président de sepencher sur une autre période de l'histoire, la révolution française."La France est dans une situation très critique. Il nefaut parfois pas grand chose. Le président de la République doit aussi sepencher sur ce moment particulier où il n'y a plus de consentement ni à l'autoritéde l'Etat, ni de consentement à l'impôt. "Un remaniement dans l'airLa rumeur enfle depuis quelques jours, l'entourage de lamaire de Lille Martine Aubry affute ses armes. Les noms de Ségolène Royal et deBertrand Delanoë mais aussi de Laurent Fabius tournent en boucle.La socialiste Anne Hidalgo, invitée du grand jury Europe 1/LeMonde, réclame ce remaniement : "Il faut donner des signes assezrapides. Quand on est fatigué, essoufflé et que l'on a envie de donner des signes de renouveau, il faut peut-êtrechanger des hommes. Je suis plutôt pour qu'il y ait des changementsrapides. "