Ecoles-UMP-UDI : des rentrées chargées
"Quand vous avez un maire qui, comme à Valence, dit je n’organiserai rien, je demande aux parents d’élèves de lui demander ce qu’il fait des 50 euros que nous donnons pour leurs enfants et s’ils vont au renouvellement des costumes de la police de Valence. Je le dis, à ce qui font de cette réforme un objet de politique médiatique, ma conviction. Un maire qui n’ouvrirait pas l’école le mercredi alors qu’il devrait y avoir classe c’est aussi absurde qu’un maire qui n’ouvrirait pas une école le dimanche parce que c’est un jour de vote, " déclare Benoît Hamon sur France Info.
La rentrée des partis politiques s'annonce mouvementée
A l'UMP d'abord où un nouveau président doit être élu à l'automne lors d'un congrès que doit organiser la direction provisoire du parti désigné mardi soir lors du bureau politique. Son nouveau secrétaire général Luc Châtel prévient sur iTélé : il n'y aura pas de vote par procuration. Pas question d'avoir un remake de la guerre Copé-Fillon.
"Pas de procuration. Nous avons décidé lors de l’élaboration des statuts que nous supprimions les procurations. Nous déciderons des modalités du vote. Le vote par internet a sans doute des avantages, mais c’est un sujet que nous aborderons au prochain bureau politique. "
L'UDI aussi aura une rentrée chargée
Le parti centriste devra trouver un successeur à Jean-Louis Borloo. Le président du conseil national de l'UDI Hervé Morin n'exclut, sur France 2, pas d'être candidat.
"On a besoin à nouveau d’un visage. Une formation politique ce sont des valeurs et une personnification. D’où la nécessité d’avoir des élections. Je n’exclue pas d’être candidat, mais ce dont nous avons besoin c’est d’une formation politique capable de décliner ce que nous sommes UDI. En Normandie, il y a un dicton qui est : Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un parti de droite fort et un parti du centre fort. "
Christiane Taubira
Christiane Taubira dont la reforme pénale vient d'être adoptée à l'Assemblée nationale était annoncée sur le départ. Le poste de Défenseur des droits lui était semble-t-il promis. Mais c'est Jacques Toubon qui sera proposé à ce poste par le président François Hollande pour succéder à Dominique Baudis.
Cela n'a pas empêché Jean-Michel Aphatie de lui demander quand elle allait partir.
"C’est une obsession chez vous. A chaque fois que l’on se voit vous me posez la question. "
"On se voit très peu ", répond Jean-Michel Aphatie.
"Mr Aphatie vous savez bien que ce qui est rare est précieux. Je parle de vous évidemment. "
Cicéron, le philosophe romain disait aussi : C'est dans l'adversité que l'on compte ses amis. Depuis qu'elle est entrée au gouvernement Christiane Taubira a déjà eu l'occasion de faire le tri.
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