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Chirac et attractivité, les réactions

Beaucoup de sujets d'actualité pour les politiques ce mardi matin avec, d'abord, des réactions à l'hospitalisation de l'ancien chef de l'Etat Jacques Chirac. L'ancien président de la République, âgé de 81 ans, a été hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly, lundi soir, pour une crise de goutte selon son entourage. Il a pu regagner son domicile dans la soirée.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Jean-François Copé et Nadine Morano, respectivement
président et déléguée générale de l'UMP, lui ont souhaité un prompt
rétablissement ce matin sur RTL et France 2 :

Jean-François Copé : "il m'arrive bien souvent de
penser à lui".

La politique est aussi au chevet de l'économie. Hier à
l'Elysée, le chef de l'Etat et onze de ses ministres ont reçu 34 dirigeants
d'entreprises étrangères à l'occasion d'un conseil de l'attractivité. Ce n'était
pas "une simple réception" insiste Geneviève Fioraso, la ministre de
l'Enseignement supérieur et de la recherche. Elle était, ce matin, l'invitée d'ITélé.

Geneviève Fioraso : "c'était simplement un témoignage
de confiance et un dialogue à engager".

Ce premier conseil de l'attractivité du quinquennat, le
député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, invité de France Info ce matin, n'y
croit pas :

Christian Estrosi : "qui peut encore croire aux
annonces de François Hollande?"

D'autant que la crise est maintenant terminée comme l'a
affirmé, avec force, Nadine Morano sur France 2:

Nadine Morano : "je ne peux plus entendre dans la bouche
d'un membre du gouvernement le mot crise".

Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, était
l'invité de LCI-Radio Classique :

Laurent Fabius : "pour redresser la situation de
l'emploi, il faut baisser les charges, il faut faire des économies..."

Le ministre des affaires étrangères est aussi revenu sur la
mission des soldats français en Centrafrique. Alors que des renforts sont
attendus sur place, il y aura bientôt 2000 soldats français en Centrafrique. L'intervention
française change de nature pour accompagner la transition démocratique dans le
pays avec deux axes prioritaires : le renforcement de la présence militaire en
province et le retour de la sécurité totale dans la capitale Bangui. Combien de
temps va prendre cette opération. Laurent Fabius y répond. Ou presque.

Laurent Fabius : "je pense que nous resterons. Y
compris au moment de l'installation des forces de maintient de la paix."

D'ailleurs, c'est la semaine prochaine, le 25 février, que
l'Assemblée nationale se prononcera par un vote sur la prolongation de
l'opération française en Centrafrique au delà du mois d'avril.

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