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Une nouvelle saison sur Arte de "En Thérapie" sous le signe du Covid

La nouvelle saison de "En Thérapie" se déroule cette fois durant l'épidémie de Covid. Nouveaux patients, Jacques Weber, Suzanne Lindon, nouveaux réalisateurs, Agnès Jaoui, Arnaud Desplechin, toujours sous la houlette de Éric Toledano et Olivier Nakache. Le 31 mars, sur la plateforme d'Arte. 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La saison 2 de la série "En thérapie" diffusée sur la plateforme d'Arte à partir du 31 mars.  (ARTE)

La deuxième saison de la série d'Arte En Thérapie se déroule cinq ans après les attentats de Paris, avec le confinement et le Covid, avec quatre nouveaux acteurs que nous suivons semaine après semaine, en consultation chez leur psy, toujours joué par Frédéric Pierrot.

Jacques Weber incarne un chef d’entreprise

Il a dit oui tout de suite : "Ce qui m’a frappé, c’est que moi qui avait une tendance, après mai 1968, à bouffer du patronat, j’avais oublié que c’était une généralité imbécile et que tous ces gens étaient aussi des hommes. Ça se respecte, et tout d’un coup, j’ai trouvé très intéressant de donner une image presque évidente – pas caricaturale – très attendue du grand patron, et juste après, on se rend très vite compte qu’il est comme nous tous, il a plein de problèmes qui l’agitent du matin au soir."

Suzanne Lindon se fait porte-parole de sa génération, dans le rôle émouvant et juste d’une jeune fille empêchée par le confinement et par une grave maladie.

"J’avais vu la première saison que j’avais adorée, et puis mon personnage c’est un rôle que je trouve rare pour une jeune fille qui a envie d’être actrice, qui est à la fois émouvant, drôle, intelligent. C’est une multitude de chances différentes."

Suzanne Lindon, actrice

à franceinfo

Pour cette deuxième saison, Olivier Nakache et Éric Toledano ont aussi fait appel à de nouveaux réalisateurs venus souvent du cinéma d’auteur. Agnès Jaoui, Emmanuel Finkiel et Arnaud Desplechin, qui a filmé à sa façon ces tête-à-tête :

"Éric et Olivier étaient assez surpris, parce que je ne filme pas pareil qu’eux. Pas du tout. Je ne mets pas ma caméra au même endroit. Par exemple, je suis beaucoup plus près, mes gros plans sont plus serrés que les leurs. Et ils me disaient du coup : 'ils sont bizarres tes gros plans'. Je leur répondais : ce ne sont pas des gros plans, ce sont des trop gros plans. C’est ça que je veux faire. Quand on est ivre du visage, comme dans les films d'Ingmar Bergman, quand vous cadrez juste entre les sourcils et les lèvres, et que vous avez l’impression que le visage va dévorer le plan."

Une deuxième saison de En Thérapie toujours aussi passionnante et intelligente. Des voyages intérieurs contemporains avec comme cerise sur le gâteau, Charlotte Gainsbourg en psy référente. A ne pas manquer, dès jeudi 31 mars, en intégralité, sur la plateforme d’Arte.  

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