Un nouveau Doctor Who extraverti qui décoiffe

NCuti Gatwa brille dans le rôle de Doctor Who, l'un des plus vieux héros de série de science-fiction. Cette nouvelle saison concoctée par Russell T Davies brille par son côté acidulé, ses fantaisies et plus de musique. La série de la BBC est désormais diffusée sur Disney+.
Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Doctor Who (Ncuti Gatwa) et Ruby Sunday (Millie Gibson) dans le Tardis (la machine à voyager dans le temps et l'espace). (BBC / DISNEY+)

Le retour de Doctor Who

C’est un personnage au flegme british connu dans le monde entier, mais pas franchement en France. Doctor Who est la série de science-fiction qui détient le record de longévité. Une série créée par la BBC en 1963. Son héros est un extraterrestre à la forme humaine doué de deux cœurs qui parcourt le monde et le temps pour sauver des âmes en détresse dans des effets spéciaux particulièrement kitsch.

La mouture diffusée sur Disney+ bénéficie d’une nouvelle incarnation, qui déborde d’humour et d’énergie : l’acteur rwandais NCuti Gatwa découvert dans Sex Education. Il lui apporte flamboyance et glam, ce qui en fait le premier Docteur Who à la fois noir et queer. Comme toujours, il est associé à un humain, cette fois une jeune femme orpheline. Le duo fonctionne à merveille.

Un épisode : une époque et un lieu



Le principe reste le même, à chaque épisode on voyage à une époque, dans un lieu différent grâce à une petite cabine de police vieillotte qui regorge à l’intérieur de gadgets derniers cris. Les premiers épisodes nous font découvrir une station spatiale en 2122, tenue par des bébés, un épisode qui nous fait aussi réfléchir sur la protection des enfants. Un autre nous fait rencontrer les Beatles dans une intrigue qui laisse disparaître la musique. Aux manettes des scénarios,  il y a le génial Russell T Davies, à qui on doit notamment l’angoissante dystopie politique Years And Years qui imaginait une Grande-Bretagne dirigée par l’extrême droite. Il avait déjà régénéré Doctor Who en 2005.

La patte Disney apparaît dans le petit "plus" de production à l’écran : des dinosaures lorsque les personnages atterrissent à l’age préhistorique. Ajoutons que les chansons sont plus présentes que jamais. Une série enlevée et légère qui repose sur l’esprit de répartie du personnage principal, et on est servi.

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