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L'empire des séries. La famille en sept séries (1/7) : "La petite maison dans la prairie", la famille idéale

Chaque jour cet été, on refait la généalogie des séries. La représentation de la famille a bien changé en l'espace de 50 ans. Dans les années 50, "La petite maison dans la prairie" présentait une famille de pionniers américains idéale. Une série disponible sur 6play.

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les acteurs Melissa Gilbert, Sidney Greenbush, Melissa Sue Anderson, Karen Grassle & Michael Landon de la série "La petite saison dans la prairie". (Worldvision Enterprises Inc)

Dans les années 70, ça ressemble à la famille idéale pour la télévision. Charles Ingalls est un père courageux qui combat les injustices et est prêt à se tuer au travail pour sa famille. Sa femme qui ne se plaint jamais, leur chien et leurs trois filles Mary, Carrie et Laura avec ses nattes et son tablier en coton. Elle a 10 ans au début de La petite maison dans la prairie, et 19 au 204e et dernier épisode. On l’aura vu grandir, trouver un mari, devenir institutrice, alors son père adopte un petit frère. Diffusée en boucle sur M6, La petite maison dans la prairie est certainement la série américaine la plus connue en France.

Une famille pieuse et pleine de bons sentiments

L’histoire de pionniers partis installer leur maison en rondins de bois dans la ville fictive de Plum Creek, dans une Amérique encore en friche. La série est l’adaptation de l’autobiographie de la véritable Laura Ingalls, 11 tomes parus il y a 100 ans. Michael Landon, qui incarne le père, écrit et réalise la série, avait perçu l’intérêt du public pour ces histoire de pionniers américains en jouant durant 14 ans dans une série similaire : Bonanza.

Avec La petite maison dans la prairie, on est loin des séries familiales actuelles. La famille Ingalls est pieuse et porte des valeurs humaines dans ce qui ressemble à un petit paradis sur Terre : bonté, amour filial, foi en Dieu, charité, dévouement et la force du travail. Les enfants surmontent les mauvais coups des voisins. Les problèmes de société sont traités avec de bons sentiments : le racisme, la drogue, l’adoption… Seulement, l’histoire est romancée. Dans ses mémoires non censurées, Laura Ingalls raconte la pauvreté dans laquelle sa famille a vécu, la maison à pièce unique où tout le monde s’entassait, l’hiver bien plus rigoureux, la violence qui fait partie du quotidien. Elle a même été victime d’une tentative de viol.

On peut encore visiter cette petite maison dans la prairie : c’est à De Smet dans l’État du Dakota du Sud. La série emblématique fait toujours rêver : on parle d’une prochaine adaptation au cinéma. La série est toujours disponible en replay sur la plateforme de M6.

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