Kad et Olivier pour le retour de Pamela Rose en série

20 ans après, les agents du FBI Richard Bullit (Kad Merad) et Douglas Ripper (Olivier Barroux) ont vieilli. Et la série "Pamela Rose la série" joue à fond sur le côté complètement dépassé de ses héros.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Richard Bullit et Douglas Ripper, alias Kad et Olivier reprennent du service (Julien Panié/Gaumont/CANAL+)

Deux vieux agents du FBI reprennent du service. Ce n’est pas Fubar, la série de Netflix dans laquelle le vieux Arnold Schwarzenegger revenait aux affaires avec sa fille, tous deux légèrement dépassés par les événements. Mais il y a de ça dans cette première série de Kad et Olivier diffusée à partir de demain sur Canal +.

On se souvient de Qui a tué Pamela Rose ? le film d'Eric Lartigau, dans lequel « KDO », comme les appelait Jean Luc Delarue, reprenait les personnages qu’ils avaient inventés dans les années 90 sur la radio Oui FM : des inspecteurs du FBI, dans des pastiches de films américains. Ils en avaient fait des sketches dans leur Grosse Emission sur la chaîne Comédie. Qui a tué Pamela Rose reprenait le tout : dans la veine de La Cité de la peur des Nuls, c’était une parodie de polars américains, avec les codes du polar américain : les agents et leurs écussons, leurs plaques, les blousons de bûcherons et un titre qui parodiait Twin Peaks de David Lynch et son Qui a tué Laura Palmer ? Le film avait cartonné au cinéma il y a 20 ans, mais pas la suite.

Un cocktail décalé et sans prétention


Pour Pamela Rose la série, Kad Merad et Olivier Barroux jouent les boomers à la perfection. Écartés du FBI, ils reviennent dans le jeu à la faveur d’une sordide histoire de tueur en série qui s’en prend aux youtubeurs en sciant leur pouce. Seulement voilà, qu’est-ce qu’un youtubeur ? Ils ne le savent pas trop. Déjà qu’ils confondent Whatsapp avec le nom d’un groupe de rock comme Wham.

La série joue à fond sur l'âge de ces enquêteurs dépassés par la nouvelle génération. Très vite on retrouve leurs sketches de héros stupides ; un tandem pince-sans-rire qui multiplie les jeux de mots débiles. Ajoutez des acteurs secondaires truculents comme Panayotis Pascot dans le rôle d’un serviteur qui ne se laisse pas faire, Shiri Boutella dans le rôle d’une véritable enquêtrice, un méchant qui se cache derrière un masque émoji, et un patron vicieux, et vous obtenez un cocktail décalé et sans prétention, qui se laisse regarder avec plaisir.

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