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Arnold Schwarzenegger reprend du service dans "Fubar"

Arnold Schwarzenegger se met à son tour à la série. Dans "Fubar" qui sort sur Netlix, il reprend les ingrédients de "True Lies" : une comédie d'action pleine d'autodérision.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Arnold Schwarzenegger et Monica Barbaro, dans "Fubar". (CHRISTOS KALOHORIDIS / NETFLIX)

Schwarzy incarne un agent secret de la CIA sur le point de prendre sa retraite largement dépassé. Sa famille le croit patron d’un magasin de sport. Elle a explosé à cause de son absence répétée : il rêve de reconquérir sa femme, dont il fait suivre le nouveau petit ami, avec les moyens de la CIA. Mais au détour d’une toute dernière mission au bout du monde, il se retrouve nez à nez avec sa fille, agent en mauvaise posture, qu’il est chargé d’exfiltrer.

Il la croyait sage comme une image. Il prenait son petit ami pour l’idiot du village. Et voici le père et la fille qui se découvrent mutuellement agents de la CIA. Ils vont dorénavant faire équipe. Les missions vont devenir aussi bien disputes familiales, que dégommages en bonne et due forme entre méchants ennemis.

A 75 ans, Arnold Schwarzenegger devient pour la première fois héros d’une série : l’ex-gouverneur de Californie ne dépare pas : c’est totalement dans la lignée de son personnage dans True Lies : une comédie d’action pleine de sensations, d’humour et d’autodérision. Ça commence par le titre de la série : Fubar, mal barré en français.

Ça donne une série d’action à l’ancienne : avec ce qu’il faut de scènes survitaminées en Amérique latine, ou sur le toit d’un train, bardé de charges nucléaires, et à côté, les relations père-fille en mode comédie. C’est Nick Santora, qui avait participé à l’écriture des Sopranos et de Prison Break, qui a écrit la série. Il avait toujours adoré les films de Schwarzy qui, dit-il, bottait les fesses des méchants, tout en faisant rire le monde, et qu’il voulait recommencer.


Il y a de succulents seconds rôles : des experts de la CIA doués de beaucoup d’esprit : une lesbienne qui n’a pas la langue dans sa poche, et un bogosse qui se la joue. Le jeu de Schwarzy est quelque peu forcé, il a perdu de sa superbe, à moins que ce ne soit exprès. Autodérision toujours.

A côté de lui, celle qui brille, c’est celle qui joue sa fille, Monica Barbaro, découverte dans le dernier Top Gun. Une série d’action avec même des propos féministes. Un divertissement avec son lot de grosses ficelles qui tient la route. Une série en huit épisodes à découvrir sur Netflix.

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