Vice caché : quand les refus de prise en charge des constructeurs sont aberrants
Des réactions parfois incompréhensibles, de la part des constructeurs !
Fabien, sur sa Citroën C5 toute neuve, a le combiné de GPS qui tombe en panne.
Réaction du constructeur : "Cet élément provient d'un sous-traitant. Nous ne pouvons intervenir directement ".
Mais il est bien évident que la garantie porte sur toute la voiture ; et que le constructeur est responsable de la totalité des pièces – même si ce n'est pas directement lui qui les fabrique.
Le constructeur doit garantir la totalité de la voiture
Autre exemple : Marc, sur son Opel Meriva de deux ans et demi. Fuite de la pompe à eau.
Il faut la changer. Il sollicite le constructeur. Réponse : "Vous avez fait une révision chez Norauto ; Norauto a pu endommager la pompe à eau. Ce n'est plus à nous de payer ".
N'importe quoi !
Vous êtes libre d'aller où vous voulez, pour l'entretien de votre voiture. En quoi un mécanicien de Norauto aurait pu abîmer davantage la pompe à eau qu'un autre garagiste ?
Et, si Opel met en doute l'intervention, c'est à lui de montrer qu'il y a eu une faute, ou une mauvaise manipulation.
Nous sommes intervenus pour cet automobiliste, auprès du constructeur ; Opel a remboursé 80% de la réparation.
Aujourd'hui, ces refus anormaux se multilplient
Ces refus montrent que, de plus en plus, les constructeurs vous cherchent les noises sur l'entretien, pour ne pas remplir leur obligation de garantie.
Et puis, aussi, se multiplient les refus de prise en charge, toujours en raison d'un défaut d'entretien ; mais pour des pièces qui n'ont aucun rapport avec l'entretien.
Cas typique : les pannes d'assistance de direction électrique.
Ce type d'assistance, c'est du "zéro entretien" : rien à faire – même pas à examiner – lors des révisions.
Alors, quand je vois Renault – sur les Clio –, ou Mini refuser des prises en charge pour des pannes d'assistance, au motif que la voiture aurait été mal entretenue ; je ne vois aucun rapport !
C'est un argument bidon !
En Bref...
Les partisans de la "conduite autonome" se multiplient
La "conduite autonome", c'est-à-dire la conduite sans que le conducteur intervienne.
En sa faveur, Carlos Ghson, le patron de Renault.
Il estimme que la conduite sera plus sûre, parce que débarrassée de toute intervention humaine.
Mais rien ne dit que la technique fera, de son côté, un "zéro faute".
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