Renault Latitude : triste fin pour une triste auto
Pas gâtée, la pauvre Renault latitude.
C'est un fiasco sur toute la ligne pour une pauvre voiture, qui avait tous les éléments contre elle.
A la base, c'est une Samsung (marque coréenne qui appartient à Renault) mais retravaillée, "européanisée", pour en faire un modèle "plus occidental".
Elle succède à la Vel Satis, mais après un temps mort de trois années. Elle remplace une Vel Satis sculpturale, hyper originale, qui incarne une certaine idée du "luxe automobile à la française" mais en étant elle-même une voiture – certes pas mauvaise – mais ultra banale, insipide, conventionnelle.
Le contraire de ce que la clientèle attend d'une remplaçante de la Vel Satis. Et elle ne trouve pas son public.
D'emblée, des ventes très timides
Pire : en France, Renault y croit peu, et les concessionnaires Renault n'y croient pas du tout.
Dès sa sortie, la Latitude sombre dans les bas-fonds des ventes automobiles françaises.
Même pas 4.500 ventes la première année et l'an dernier 351 ventes !
Un désastre.
Et c'est pareil dans toute l'Europe : des ventes totalement dérisoires.
Vous me direz : est-ce bien grave, pour une auto qui n'a de fait pas coûté très cher en développement (la version "Samsung" existait déjà) ?
Oui !
Parce que ça colle à Renault une image d'échec et les rares clients qui en ont acheté une se retrouvent avec une voiture invendable et qui ne cote quasiment rien.
Elle devait bien se vendre en Russie mais sa commercialisation a été arrêtée fin 2013.
Finalement, c'est en Iran qu'elle s'est le moins mal vendue.
Mais ça restera un mauvais souvenir, dans l'histoire de Renault.
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