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L’hydrogène sans gêne et décomplexé, en taxi ou en scooter

Denis Astagneau a essayé un taxi H2 et aussi un scooter hydrogéné. Il nous présente la Toyota Mirai et le deux-roues de la société suisse Aaquius.
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La Toyota Mirai débarque en Europe du Nord © Toyota)

Après la Toyota Mirai qui débarque en Europe du Nord, voici le coréen Hyundai qui arrive en France. Il vient de vendre cinq ix35 à hydrogène, un vrai faux 4X4 à une société de taxis parisiens, la STEP. Alors effort militant ou opportunité commerciale ? Pour Lionel French Keogh le directeur général de Hyundai France, "c'est les deux" .

J’ai moi-même conduit ce véhicule. En fait, l’hydrogène se combine à l’oxygène pour donner de l’électricité et rejeter de la vapeur d’eau. Grâce à une pile à combustible. C’est simple et ça permet de rouler 100% électrique multipliant par cinq l’autonomie. Pour Pierre-Etienne Franc qui s’occupe des avancées technologiques chez Air Liquide, le leader mondial, pas de doute, c’est l’avenir.

Pour l’occasion, Air Liquide avait reçu l’autorisation d’implanter une station de recharge d’hydrogène en plein Paris sur le terre-plein de l’Alma. C’est donc là que les chauffeurs de taxis viennent faire le plein. "On a une autonomie de 600 km," explique un chauffeur qui ajoute qu'un "taxi effectue entre 200 et 250 km par jour".

Quant au scooter électrique, présenté par une société suisse, c’est encore plus bluffant. Il est alimenté par des canettes d’hydrogène, oui, comme des canettes de coca, chargées d’hydrogène solidifié. Résultat : 100 km d’autonomie. C’est encore un prototype, mais la société Aaquius compte bien le commercialiser en 2017 autour de 2.000 €.

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