Les voitures "low-cost" (à bas prix) sont elles moins fiables que les autres ?

Il y a le soupçon que, sur ces modèles, tout soit calculé au plus juste. Et la qualité de fabrication soit moins soignée.
Avec, au final, davantage de pannes. Et des voitures qui vieillissent moins bien.
Eh bien, ce n'est PAS vrai !

Pour trois raisons :

• d'abord, ces modèles "low-cost" embarquent beaucoup moins de technologies modernes. Et beaucoup moins d'électronique.
  Or, ces douze dernières années, ce qui a fait chuter de manière impressionnante la fiabilité des voitures, c'est l'électronique.
  Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'électronique du tout dans les voitures à bas prix.
  Mais elle n'est que ponctuelle : sur la gestion moteur, l'ABS, la radio.
  Sans interconnexion qui génère des caprices difficiles à maîtriser.
• ensuite, ces modèles ont moins d'équipements. Et des équipements moins sophistiqués. Ce qui génère moins de pannes.
• Enfin, les modèles "low-cost" n'ont jamais accès à des pièces techniques, ou à des organes de toute dernière génération. Pas de moteur dernier cri, par exemple. Mais des mécaniques déjà connues, éprouvées.

A contrario, une voiture "low-cost" n'est toujours pas plus fiable qu'une autre.
Par exemple, sur les premières Dacia Logan, il y a eu un rappel, pour remédier à un risque de rouille sur les passages de roues arrière. Ce n'est quand même pas courant, sur une voiture des années 2 000 !
Et il y a eu, aussi, sur les Logan, des faiblesses d'amortisseurs arrière. Et, sur le récent Duster, des soucis d'embrayage, voire de cardans.
Mais ces faiblesses pourraient aussi bien survenir sur des voitures autres.
Donc : la qualité des modèles "low-cost" n'est PAS bâclée.
Tout au plus, certaines pièces d'usure durent moins longtemps que sur des modèles de grand standing. Mais ce n'est pas non plus le même prix, à l'achat.

Peut-être un repreneur pour Saab
Saab a fait faillite en fin d'année dernière  et dont la production a été interrompue il y a plus d'un an. Un groupement d'investisseurs chinois et japonais se montrerait intéressé.
Avec une reprise de la marque, via une entreprise immatriculée en Suède.
Reste à savoir si ce "montage" pourra réussir à faire revivre Saab.

Les plaquettes de frein s'usent de plus en plus vite à l'arrière
Vous êtes nombreux à faire ce constat : les plaquettes de frein arrière, qu'on ne remplaçait quasiment jamais dans la vie d'une voiture, ou alors, à plus de 150 000 km ,doivent être changées beaucoup plus tôt aujourd'hui.
Pourquoi ?
Avec la généralisation des systèmes qui répartissent électroniquement le freinage sur les 4 roues, les freins arrière sont beaucoup plus sollicités qu'auparavant : ils assurent 30% du freinage contre 10% précédemment.
Et les plaquettes n'ont pas été renforcées en conséquence.