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La route tue moins que les accidents domestiques

La sécurité routière est présentée depuis des années comme "priorité absolue" des gouvernements. Mais elle n'est pas la plus grande cause de mortalité. Maître Eric de Caumont, spécialiste en droit automobile, joue la provocation.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maître Eric de Caumont a notamment été l'avocat de Gérard Depardieu après sa chute de scooter. © Vincent Isore/IP3 Press/MaxPPP)

Avec moins de 4.000 tués par an, les accidents de la route provoquent moins de décès que les accidents domestiques, ou les maladies nozocomiales. C'est une mise en perspective que nous propose une voix particulièrement critique – disons : caustique, voire provocatrice – qui s'élève contre ces déclarations du "tout sécurité routière". Cette voix, c'est celle de Maître Eric de Caumont,  avocat spécialisé en droit automobile.

Les questions abordées :

Le sujet paraît surprenant, irrévérencieux, même. Il ne s'agit pas de minimiser la gravité de la sécurité routière. Mais y a-t-il une sorte de grossissement de la "mortalité routière" ?La "mortalité routière" est elle vraiment moindre que les autres types de décès ?Quelles seraient les améliorations possibles pour les différentes causes de mortalité, en France ?

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