France Info a testé les nouvelles "Hybrid Air" de Peugeot et Citroën
Dans la technologie Hybrid Air, comme dans toutes les technologies "hybrides", il y a combinaison de deux types de moteurs :
le premier moteur classique, "thermique", c'est-à-dire qui fonctionne avec du carburant, est un moteur à essencele second moteur n'est pas électrique, mais hydraulique. Le principe est simple : dans les phases où vous n'avez pas besoin de puissance – où vous n'accélérez pas – une réserve de gaz se met sous pression (ça stocke de l'énergie, au lieu que cette énergie soit gaspillée par les freins). La pression va ensuite être libérée pour alimenter un moteur hydraulique.
Ce moteur additionnel, comme sur toutes les hybrides, va pouvoir fonctionner seul, pour entraîner la voiture ; ou se combiner, s'additionner, au moteur classique, pour "l'aider", dans ses accélérations - et donc vous faire moins consommer, lorsque vous accélérez.
Premières impressions très positives
Comme pour toutes les hybrides, l'idée, c'est que le conducteur ne s'aperçoive de rien. Et là, effectivement, les deux moteurs fonctionnent en combinaison, ou indépendamment l'un de l'autre, mais vous ne ressentez rien de particulier. Objectif atteint. Il y a juste un sifflement, dû à la montée en pression du gaz. Mais c'est normal, tout comme certains turbos peuvent siffler, aussi.
Et, pour la consommation, les résultats sont très probants. J'ai roulé, hier, dans Paris, avec ce prototype de Peugeot 2008 "Hybrid Air" : le moteur à essence a été éteint 63% du temps. Donc : 63% pendant le quel il n'a pas consommé. Cela représente un gain énorme, en consommation.
Deux précisions :
Cet "Hybrid Air" ne va pas arriver sur le marché avant trois ans.Et, pour le prix : ce sera comme le surcoût du diesel : 1 500 € – 2 000 €.
Un meilleur comportement sur l'autoroute
Selon l'Observatoire annuel des comportements sur autoroute, publié par la Sanef, le nombre d'accidents sur autoroute a encore baissé, et le comportement des automobilistes s'est amélioré. Par exemple, il y a de plus en plus d'automobilistes qui utilisent leur clignotant, pour changer de file.
La France en retard, sur l'auto-partage
En Allemagne, l'auto-partage compte 350 000 adeptes – 350 000 abonnés, en ville (avec des voitures électriques, ou non).
En France, c'est 4,5 fois moins !
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