Fiabilité : le diesel n'est plus ce qu'il était...
Les diesels sont même passés par un niveau de fiabilité très, très bas, dans les années 2000, lorsque les constructeurs ont augmenté leur puissance, avec de nouvelles technologies – notamment d'injection.
Résultat : les bons gros diesels – qui faisaient 300 000, 400 000 km – se sont mis à avoir tous les ennuis du monde : des pannes de turbo, d'injection, quand ce n'était pas des casses de moteurs, carrément.
La baisse de fiabilité a touché toutes les marques
A des degrés divers – mais : toutes !
Y compris les marques d'excellente réputation : Mercedes, Audi, BMW, Volkswagen – qui ont été parmi les plus affectées.
Par exemple, les ennuis de débitmètre : une petite pièce qui, si elle s'encrasse, fait chuter la puissance moteur ; et vous finissez par ne plus pouvoir avancer !
Audi, Volkswagen et BMW en ont pâti pendant des années.
Plus récemment, les problèmes de volant moteur – c'est ce plateau, contre lequel vient se coller le disque d'embrayage, au démarrage : Citroën, Peugeot, BMW, Volkswagen,Toyota ont été affectées !
Des casses de moteur, parfois à de faibles kilométrages
Des casses, il y en a eu chez plusieurs constructeurs : beaucoup chez Opel ;aussi chez Renault, chez Nissan.
Là, on est loin de la longévité réputée des moteurs diesels, avec des casses à 100 000 km – parfois à 60 000 km !
Les choses vont plutôt mieux, aujourd'hui
Situation partiellement améliorées ; mais tout n'est pas encore redevenu normal. Il reste encore des incidents, assez fréquents, sur les turbos – notamment dans le groupe Volkswagen. Et des problèmes d'injecteurs, encore très récemment, chez Mercedes.
Globalement, le budget réparation sur un diesel reste plus élevé que celui d'une voiture à essence.
En Bref...
Les radars pédagogiques condamnés à disparaître
Ces radars qui vous indiquent votre vitesse, et annoncent les radars qui flashent coûtent trop cher !
1 200 €, rien que pour leur entretien, chaque année.
Du coup, pour annoncer les radars, vous reverrez les panneaux métalliques, tels qu'ils étaient apparus, il y a presque 10 ans.
Comment les voitures low-cost écrasent les prix
Renault est en train de mettre au point une voiture ultra low-cost – qui serait vendue 5 000 €.
Pour arriver à un tel résultat, il faut écraser tous les prix.
Par exemple, l'ensemble des sièges pour cette auto aurait un prix de revient de 164 € !
C'est quatre fois moins, que pour des sièges habituels, sur des voitures moyennes.
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