Cet article date de plus de douze ans.

Et si une voiture est irréparable pour des raisons techniques ?

Il y a parfois des voitures à problèmes. Mais, aussi, des réparations qui posent de très gros problèmes...
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Franceinfo (Franceinfo)

Virginie a acheté un Nissan Qashqaï 1.5 dCi , en 2008.
L’été dernier, tout d’un coup, un fort claquement retentit. Et tout s’éteint. Plus d’accélération. Moteur cassé.
La courroie de distribution s’est rompue . Ce n’est pas un cas isolé sur ce modèle – mais une casse relativement fréquente, à partir de 70.000 km.
Le moteur doit être changé. Nissan France a proposé une prise en charge de 70%, sur la facture de 7 000 €, une participation tout à fait honorable.
Le moteur, donc, est remplacé. Mais la voiture n’a pas redémarré, en raison d'un problème électronique, lié au faisceau électrique.
Impossible de faire démarrer le nouveau moteur dans la voiture. Intrinsèquement, il marche. Mais, dans ce Qashqaï-là, il refuse de fonctionner.
Phénomène très rare, causé par une incompatibilité, une non-reconnaissance de "codes" électroniques entre la partie électrique et la partie mécanique de la voiture.

Depuis le 13 août, Virginie a attendu.
2 mois pour identifier la cause du non-redémarrage du moteur.
Et 2 mois en plus pour obtenir un faisceau de remplacement.
Mais, bonne nouvelle, ce matin : le faisceau électrique de remplacement était arrivé. Il a été monté sur la voiture.
Et le moteur a redémarré !
Espérons que le constructeur prendra à sa charge la totalité de  cette intervention sur le faisceau électrique qui n’est en rien le fait de la cliente et qui a provoqué une immobilisation de 4 mois supplémentaires pour la réparation.

Si l’auto avait été irréparable...
Dans ce cas, mise à la casse automatique !
Et, en termes d’après-vente, il aurait fallu que le constructeur indemnise Virginie.
Car je rappele une règle toute simple : un constructeur ne peut abandonner son client , parce que son auto, victime d’une défaillance, n’est pas réparable pour une raison technique.
Si, réellement, la voiture ne peut jamais être remise en état, il faut que le constructeur dédommage le client sans qu’il soit lésé au bout du compte. Soit lui procurer une même voiture en remplacement,
Soit  le rembourser en fonction de la valeur d’occasion de l’auto.

 

Renault va réinvestir dans une usine française
420 millions d’euros investis dans l’usine de Douai , où seront regroupées les productions des modèles haut de gamme de Renault.
Jusqu’ici, c’est l’usine de Sandouville qui était chargé de fabriquer ces voitures – la Laguna, la Vel Satis (disparue) et l’Espace.
L’usine de Sandouville sera reconvertie pour fabriquer l’utilitaire "Trafic".

Une première relaxe pour un automobiliste verbalisé par un radar de "feu rouge"

Un automobiliste a réussi à faire annuler un PV pris par un radar de feu rouge, parce que, sur ces nouveaux PV introduits en 2009, il n’y a pas de date indiquée sur la dernière visite technique du radar.
Or, la loi est floue : l’obligation de vérifier tous les ans le fonctionnement des radars et de mentionner par écrit la date de dernière vérification sur le PV – qui vaut pour les radars de vitesse – vaudrait aussi pour les radars de feux rouges.
C’est en tout cas pour ce motif que ce PV de feu rouge vient d’être frappé de nullité par un juge.

 

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