Campagne présidentielle : l’association 40 millions d’automobilistes interpelle les candidats
40 millions d’automobilistes soumet aux candidats un questionnaire précis , en leur… demandant de s’engager sur des réponses.
Le permis à points
Les petits dépassements de vitesse, avec retrait d’1 point, c’est 70% des infractions routières. Environ 5 millions de points ainsi retirés l’an passé – pour des excès inférieur à 20 km/h. Des permis sont invalidés, des automobilistes se retrouvent sans "droit de conduire".
Trop radical, aux yeux de l’association.
Autre requête : après épuisement total des points, le permis est automatiquement invalidé. Là-dessus, un juge pourrait s’exprimer – moduler la sanction. Décider s’il faut ou non invalider un permis.
Sur ce point aussi, les politiques sont interpelés.
De même que sur le rythme actuel de récupération des points : 6 mois, 2 ans, 3 ans ou… 10 ans. Trop touffu. Trop complexe.
La préparation au permis de conduire
Elle pourrait être…
améliorée.
Que les jeunes qui apprennent à conduire soient mis en
situation de dérapage, de perte de contrôle, pour… apprivoiser les
réflexes à avoir dans ces situations.
Les politiques sont en tout cas
interpellé sur ce chiffre… terrible : 74% ( ! ) des jeunes blessés ou
tués dans des accidents de la route n’ont JAMAIS passé le permis !
C’est
un véritable fléau de société.
Sur toutes ces questions, prochain
épisode début avril.
Lorsque les candidats à l’élection verront leurs
réponses rendues publiques.
Le budget de l’automobiliste
- ces 20 dernières années, l’entretien et la réparation automobiles ont augmenté 2 fois et demi plus vite que l’inflation.
Question aux candidats : serait-il possible de cadrer ces dérapages ? - et puis, la question du prix des carburants. 50% de taxe sur le gazole, 60% sur l’essence, est-ce légitime ?
des questions, en tout cas, posées aux candidats.
De même que celle des futures alternatives au pétrole :
à quelle voie de recherche donner la priorité ? Et quelle solution mettre en œuvre aujourd’hui pour l’avenir ?
Un gros point sur la sécurité routière
40 millions d’automobilistes a publié il y a 8 jours un bilan très détaillé, à partir de l’analyse précise des accidents mortels qui sont survenus sur nos routes l’an dernier en France.
Pour s’apercevoir que les grands axes de la politique de sécurité routière ne recoupent pas exactement les vraies causes des accidents. Notamment la répression axée sur la vitesse.
L’alcool est –de loin – le premier responsable des accidents graves en voiture – et en moto.
Dans l’immense majorité de cas, la vitesse excessive est liée à l’alcool au volant. C’est vrai sur les routes, et plus encore dans les villes.
La vitesse excessive a donc son origine – le plus souvent – dans l’excès d’alcool.
Une piste pour revoir, sans doute, un des grands axes de la politique de sécurité routière – si les candidats en sont d’accord.
- ensuite, la somnolence – qui explique bon nombre d’accidents. Très reconnue sur autoroute ; beaucoup moins sur route. Alors qu’elle est à l’origine de la plupart des accidents en ligne droite sur les nationales.
Mais elle n’est pas assez prise en compte dans les actions de l’Etat.
Un gros focus sur les victimes d’accidents, parmi les personnes dites "vulnérables" : piétons, cyclistes et personnes âgées.
Là, aussi, de la sensibilisation à faire.
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