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Ça roule fort pour l’automobile ancienne

Plus de 100.000 visiteurs selon les organisateurs, au salon Rétromobile qui ferme ce soir porte de Versailles à Paris. Et dans les allées, un ouf de soulagement.
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Maxppp)

 On pourra bien conduire son auto de collection en semaine dans les rues de Paris. Car une épée de Damoclès pendait sur la tête des amateurs. La mairie et la préfecture de la capitale prévoient l’interdiction de circuler à Paris pour toutes les voitures et les camionnettes de plus de 20 ans, à partir du 1er juillet prochain. Une mesure anti-pollution, ont-ils justifié.

C’est vrai que les vieilles voitures n’avaient aucun filtre et donc des émissions odorantes et polluantes assez fortes. Or une voiture de collection, c’est plus de 30 ans. Donc les parisiens qui possèdent une voiture avec carte grise collection n’allaient plus pouvoir la sortir du garage que le weekend. La Fédération des véhicules d 'époque qui regroupe une bonne partie des amateurs de voitures historiques a négocié avec les pouvoirs publics et vient finalement d’obtenir gain de cause : Les voitures de collection, donc de plus de 30 ans pourront circuler tous les jours de la semaine.

 

Dans le monde de l’automobile ancienne, tout le monde ne roule pas en Aston Martin ou en Delahaye, la moitié des 500.000 collectionneurs de France gagnent moins de 40.000 € par an. C’est bien mais c’est loin d’être la richesse et 40% ont moins de 40 ans. L’auto ancienne n’est pas seulement une façon d’échapper à l’ISF et une valeur refuge, c’est avant tout une passion, sans doute une façon de retrouver la voiture de ses parents, où on a grandi sur la banquette arrière. Beaucoup possèdent des 2CV, des mini des années 6070 ou même des R8 Gordini qu’ils ont payé moins de 10.000 €.

Au fait, à quoi reconnaitra-t-on les véhicules interdits en semaine, ceux entre 20 et 30 ans d’âge ?

 

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