Berlines : Renault se relance avec la Talisman
Attention terrain glissant ! La dernière aventure de Renault dans le domaine des grandes berlines s’appelait Vel Satis et elle a laissé la trace d’un échec cuisant. Non que la voiture ait été mauvaise, mais elle détonnait trop dans le paysage des grosses berlines dominées par les Allemandes et, disons-le, elle manquait d’élégance.
Avec Talisman, Renault a adopté résolument le modèle germanique
Avec un seul mot d’ordre : surtout pas le moindre soupçon d’audace. Faites classique, comme nous l'a confirmé Philippe Brunet, le directeur du programme des grosses berlines chez Renault.
On a même supprimé le hayon du coffre pour revenir à la malle séparée. A l’arrière, les hommes politiques et les grands patrons n’auront plus d’air sur la nuque et pourront presque allonger leurs jambes.
Seule innovation de la Talisman, mais qu’on connait déjà sur l’Espace : les 4 roues directrices. Les roues arrière tournent en même temps que les roues avant pour que cette berline de 4,80m puisse braquer en ville comme une Twingo et que sur route, elle tienne aussi bien le pavé qu’une 4 roues motrices
Plus légère et moins gourmande qu’une automatique. Côté consommation, justement, Renault annonce moins de 4 litres au 100 pour le diesel de 130 chevaux. Mais je suis monté à plus de 7 litres avec le 160 chevaux et à plus de 8 litres avec l’essence de 200 chevaux. Mais il y a aussi un 110 chevaux diesel et un 150 chevaux essence, sans doute plus sobre. Tout cela à vérifier bien sûr !
Elles dégradent le confort des suspensions de façon telle qu’on ne voit plus la différence entre les réglages. Pas la peine d’avoir une suspension pilotée. De toute façon, comme plus des 2/3 des Talisman sont destinées aux flottes d’entreprise ou aux loueurs, on ne vous donnera pas forcément le choix. Ah au fait ! Si c’est vous qui l’achetez, le prix ; à partir de 27.000 € et jusqu’à 46.000. Tarif sur le modèle allemand. Le break Talisman, à mon avis plus élégant que la berline, apparaîtra au printemps.
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