Assurances : nos conseils pour ne pas subir trop de hausses en 2012
+2,5% . C’est la hausse moyenne des primes d’assurance pour l’an prochain.
Mais, derrière ce pourcentage global, peuvent se cacher des situations plus particulières. Avec, ponctuellement, des hausses qui pourront atteindre +6, +7, +8% sur tel contrat, ou dans telle compagnie. Et d’autres tarifs qui – au contraire – n’augmenteront pas.
Mais, de toutes façons, vous n’êtes pas dépourvu, face à ces hausses.
L’assurance automobile reste un "contrat", qui établit avec vous un "lien consenti". Et, si vous n’êtes plus d’accord avec les conditions de ce "pacte" – et, notamment, le montant de votre prime –, vous pouvez le résilier .
Ca, c’est la manière forte, radicale.
Vous tournez le dos à votre assureur. En lui envoyant une lettre de résiliation – vous n’avez pas de motif particulier à indiquer.
Une lettre avec accusé de réception, expédiée au moins deux mois avant la date d’échéance de votre contrat.
Si vous êtes à la recherche des meilleurs tarifs, vous pouvez passer par les comparateurs d’assurance sur Internet : notamment assuremieux.com et assurland.com.
Et si vous êtes un "petit rouleur" – moins de 12 000 km / an –, vous pouvez aussi vous tourner vers une "assurance au km ".
Par exemple : dans une compagnie comme "amaguiz.com", la GMF, ou La Banque Postale.
Mais vous pouvez aussi, en cas d’augmentation très forte, demander des précisions à votre assureur habituel. Voire négocier – cela se fait.
Ou – également – changer de contrat.
Admettions que vous ayez la même voiture depuis des années, et qu’elle soit... âgée.
Si vous êtes avec un contrat : "tous risques", cela vous coûte cher – pour, vraisemblablement une bien faible indemnisation dans le cas d’un accident "responsable" ou d’un vol.
Dans ces conditions, passez de votre prime "tous risques", à une prime "au tiers " : vous allégerez d’un bon tiers votre prime d’assurance.
Un conseil, cependant : veillez à ne pas souscrire une formule "au tiers" absolument minimale. Mais à garder la clause : "garantie du conducteur " – qui s’appelle, dans certaines compagnies : "contrat au tiers étendu". Ce qui vous permet à vous, conducteur, de recevoir une indemnisation, même si vous êtes à 100% dans votre tort lors d’un accident. C’est une clause, surtout, à conserver.
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