Alfa Romeo revient en beauté
Les plus anciens de nos auditeurs se souviennent sans doute de la Giulia, la berline mi-familiale, mi-sportive des années 60/70. Elle suscitait autant d’envie qu’une BMW ou une Audi aujourd’hui.
Alfa Romeo dont les nouveautés sont rares ressort une Giulia sur le même créneau que les Audi A4 et les BMW Série 3
Autrement dit celui des routières premium. Pas le plus facile à conquérir. Mais la marque italienne a mis beaucoup d’atouts dans son jeu notamment la fin de la traction avant et le retour à la propulsion pour mieux faire passer la puissance et redonner de l’émotion à la conduite.
Du rouge, c’est-à-dire le côté italien et sportif
Comme cette Giulia quadri-folio avec un V6 bi-turbo de 500 chevaux sous le capot deux fois plus chère que les Giulia grand public. A quoi ça sert ? Justement à redonner de la couleur à Alfa. Plus raisonnable, un 200 chevaux essence et plusieurs diesels à la fois sobres, silencieux et aux normes de propreté Euro 6. De 136 à 180 chevaux.
Couplé à la boite automatique 8 vitesses ces moteurs souples et musclés sont un régal à conduire. D’autant que la rumeur du diesel ne pénètre pas l’habitacle hyper silencieux. Et comme la voiture est très légère, moins de 1.400 kg, elle consomme peu et freine très court, 30 mètres pour s’arrêter en roulant à 100.
Reste ce qui grince
Les places arrières exiguës surtout celle du milieu. L’écran central qui n’est pas tactile. On le commande par une molette sur la console centrale. Pas pratique. Et surtout l’image de l’écran, plus large que haute affiche un logiciel vieillot qui ne facilite pas la navigation.
Et puis les prix : de 31.000 à 41.000 €, c’est un peu moins cher que les concurrentes allemandes, mais la liste des options est aussi longue.
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