4 roues directrices : le retour ?
Retour des 4 roues directrices, parce que, il y a presque 30 ans, Nissan, puis après – en grande série – Honda, et Mazda avaient inauguré les 4 roues directrices.
Et puis cette technique avait disparu.
Renault l'a ressortie, avec la Laguna actuelle, en 2007.
BMW en équipe ses grandes berlines de la Série 7, depuis un an.
Et Porsche utilise cette technique, pour la nouvelle 911 Turbo ; pour la 911 GT3 ; et pour la 918 Spyder – modèle vendu 775 000 €.
Les 4 roues directrices améliorent la tenue de route
Les roues arrière, qui tournent légèrement, "accompagnent" la voiture dans les virages. Ce qui permet une meilleure stabilité ; et une meilleure agilité : vous avez l'impression que la voiture "comprend" le virage ; et qu'elle tourne avec davantage d'aisance.
C'est extrêmement efficace, et performant, sur des routes sinueuses.
Mais, aussi, c'est de la sécurité en plus : dans des situations un peu "limite" – un évitement d'urgence devant un obstacle, ou un virage abordé trop vite – votre auto sera plus stable.
Une technique sophistiquée, et coûteuse
Pourquoi les 4 roues directrices avaient-elles disparu ? Parce que c'était une tTechnique trop coûteuse, pour un avantage tout de même léger.
Car, la tenue de route était améliorée ; mais seulement à la marge : vous ne vous en rendez peu compte.
En plus, le bénéfice apporté par les 4 roues directrices n'est pas très visible : ce n'est pas comme un GPS, ou une sellerie en cuir : là, quand vous payez ces options, vous avez quelque chose de visible, en plus.
Les 4 roues directrices, ça reste assez diffus ; d'autant que des roues arrière qui braquent, c'est seulement de 3°, maximum 4° d'angle : ça n'a rien de spectaculaire !
En raison de son coût, et de son poids, cette technique se répandra peu, à l'avenir.
En Bref...
L'ex-Allemagne de l'Est accroît sa production automobile
Depuis la réunification, l'Allemagne de l'est a multiplié son nombre d'usines automobiles par 2,5.
Et sa production est passée de 200 000 voitures par an, à 700 000 véhicules par an.
C'est une sorte de délocalisation, par rapport à l'ouest de l'Allemagne ; parce que le coût de la main d'œuvre dans l'Est de l'Allemagne reste inférieur, de 10%, à ce qu'il est à l'ouest.
Quelques soucis sur l'entretien sur les routes
Mauvais état des chaussées, en raison de notre hiver très froid.
Et, de surcroît, souci sur les feux rouges : de plus en plus de pannes.
Et il faut de plus en plus de temps, pour que les ampoules claquées soient remplacées.
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