Cet article date de plus de douze ans.

Subaru, une renaissance japonaise…

Coucou, revoilà Subaru. Voilà une marque dont on n’avait plus guère parlé depuis quelques années. Depuis les rallyes où elle faisait encore gagner les pilotes scandinaves.
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Depuis que nos gendarmes avaient adopté l’Impreza GT , son aileron de course, sa prise d’air sur le capot et ses 4 roues motrices pour faire la chasse aux contrevenants sur autoroute. Et puis on a vu Subaru produire des Toyota rebadgées, et on s’est dit que la vaillante marque japonaise avait vendu son âme.
Et puis surprise ! Revoilà un modèle avec les gênes Subaru : la transmission intégrale permanente et le moteur boxer plat et compact. C’est un petit 4X4. Subaru , le roi des 4 roues motrices ne s’était jamais lancé dans ce créneau. Il le fait avec un petit modèle, un crossover, ou en Français, un tout terrain de loisir, très à la mode en ce moment. Son nom XV .

Longueur 4,45, soit la dimension d’une berline compacte. Et, avec des consommations comparables avec le moteur diesel turbo : autour de 6 litres au 100 sur route et autoroute et moins de 8 litres en ville. Je connais bien des monospaces deux roues motrices qui sont plus gourmands. Il a pourtant droit à un malus de 200 €.

A la conduite, ce moteur est volontaire, plutôt silencieux, en tout cas à l’intérieur de l’habitacle mais pas très souple. On se retrouve à manier un peu trop souvent le levier des 6 vitesses. Et comme la boite est imprécise, on ne sait jamais sur quel rapport on est.
Comme c’est un tout terrain de loisir, ne comptez pas sur de quelconques réduction de boite ou aides électroniques pour franchir les obstacles hors piste. Malgré une garde au sol plus haute, il ne s’aventure pas hors des chemins balisés.
Sur route en revanche, pas trop de roulis dans les virages, mais une suspension encore assez sèche. Autre bonne surprise, l’espace intérieur. On a de la place à l’arrière, comme à l’avant, même si le coffre n’est pas gigantesque. Et surtout, Subaru a fait un effort sur les plastiques. Ceux de la console sont encore brut de fonderie, mais ceux de la planche de bord sont moussés.
Tout cela pour 30.000 € avec un équipement complet et même 25 .000 € premier prix avec le petit 1,6 litres essence.
L’arme secrète de Subaru , c’est sa fiabilité. Ses clients sont peu nombreux, mais très fidèles à la marque.

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