Cet article date de plus de douze ans.

I am Alive : J'irai au paradis car l'enfer est ici

Survivre, tel est l’unique mot d’ordre de I Am Alive, un jeu au réalisme saisissant produit par les français d’Ubisoft et développé à Shanghai. Entre déambulation post-apocalyptique et portrait d'une humanité aux abois.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

Survivre dans la peau
d'Adam, rescapé d'une catastrophe naturelle dans une ville décharnée
par les tremblements de terre. Immeubles au sol ou dévastés, amas de
béton et d’acier, une atmosphère surchargée d’une poussière menaçante où
Adam, à la recherche de sa femme et sa fille, évolue lentement.
Escalades, courses, chaque geste a un prix, chaque effort est compté,
chaque bouteille d’eau ou de soda est une récompense. Un univers qui
n’est pas sans rappeler celui du film Je suis une Légende avec Will
Smith.

Mais
dans I am Alive , nulle trace de zombies. Les autres survivants de cette
cité délavée sont aussi des rescapés. Parfois agressifs, parfois en
souffrance, sauver sa peau ou celle des autres, tel est le quotidien du
héros. Une volonté de réalisme poussée à l’extrême. Après
un développement tumultueux, I am Alive se révèle une bonne surprise.
Loin des clichés du jeu vidéo, un véritable guide de survie en milieu
hostile graphiquement très réussi et mature.

I
Am Alive qui n’est pourtant pas sans défaut, l’antihéros Adam est un
peu maladroit dans ses déplacements, pataud, rajoutant à l’effet de réalisme, certes, mais pouvant surtout se révéler énervant à la longue, c’est à dire 6 à 8
heures de jeu. Le prix de ce baroud solitaire : une quinzaine d’euros à
télécharger sur Xbox 360. A découvrir.

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