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Diablo III : le slash au corps

12 ans après Diablo II et pas moins de quatre printemps après son annonce à Paris, voilà enfin Diablo III à jouer sur PC et Mac, retour du monde moyenâgeux et viril avec ses donjons et ses montres hideux à décimer, écraser, foudroyer ou encore trucider. Un lancement événement marqué par des couacs majeurs.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Et la patience des fans fut finalement récompensée lundi 14 mars, jour
de sortie mondial de Diablo 3 avec une file d'attente de plus de 200
mètres devant une enseigne culturelle des Champs Elysées.

Alors
pourquoi un tel engouement pour cette saga un poil vieillotte où le but
est de parcourir des terres inhospitalières tout en fracassant l'ennemi
et en amassant le maximum d'objet : du bouclier à la massue.
Premièrement, il est conçu par l'un des meilleurs studios au monde,
Blizzard à qui l'on doit notamment World of Warcraft. Ensuite, tout est
question de dynamisme dans les combats et de variété des univers. Une
recette imparable qui s'adresse à tous.

Du
puissant barbare, au sage moine en passant par le féticheur, ce
troisième volet est une réussite d'équilibre sachant toujours éviter la
répétition. Deux belles nouveautés : beaucoup de dialogue et un hôtel des
ventes permettant aux joueur de de vendre ses biens virtuels contre de
l'argent bien réel. Un hôtel des ventes en argent sonnant et trébuchant
qui ouvrira ses portes dans quelques jours.

Jubilatoire et puissant,
aussi bien en solo qu'en multijoueur où le jeu prend sa véritable
dimension, Diablo III est une belle réussite marquée pourtant par un
vrai couac lors de son lancement : impossible de jouer, les serveurs
d'authentification de chez Blizzard ayant flanché devant l'assaut des
joueurs. Un avertissement sans frais pour ce studio qui brasse des
milliards de dollars par an.

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