"Bravely Default" : la surprise du chef

Sorti il y a déjà un an au Japon,Bravely Default arrive enfin en France.
C'est un joyau pour plusieurs raisons.

C'est un joyau pour plusieurs raisons

D'abord sa promesse : un jeu d'aventure de plusieurs dizaines d'heures dans
un univers moyenâgeux et fantastique, une épopée initiatique parfaite pour
l'hiver. Ensuite, son décor, graphiquement superbe, réalisé avec un soin
d'orfèvres par l'éditeur japonais Square Enix. Sans oublier des musiques bien
orchestrées tantôt douces, tantôt épiques.

L'histoire de Bravely Default , elle, ne brille pas par son originalité

L'histoire de Bravely Default , elle, ne brille pas par son originalité, du classique
dans le monde du jeu de rôle japonais. Vous allez guider Tiz, jeune berger qui
a tout perdu suite à l'irruption d'un trou noir qui a englouti son village. Dans
son périple, il va faire des rencontres, celle d'Agnès, Vestale du Cristal du
Vent, Airy, une petite fée, Édéa, militaire et fille d'un grand maréchal et
enfin Ringabel, un playboy amnésique attachant. Objectif : sauver le monde en
proie aux ténèbres. Plus original, on peut reconstruire le village disparu grâce
à d'autres joueurs rencontrés dans la rue.

Avec un savoir-faire unique, le cœur de jeu se dévoile peu à peu : les
combats.

Une mécanique étonnante faite d'attente et de coups fatals, une
mécanique subtile et réglée comme du papier à musique et qui demandera un sens
prononcé de la stratégie. Ajoutez à cela des doublages (anglais ou japonais)
qui sonnent juste et Bravely Default s'impose doucement et surement comme un
des jeux incontournables de cette année. Seul gros bémol : l'instauration de
micro paiement pour gagner plus vite. Sacrément culotté pour un jeu vendu plein
pot. Bravely Default , c'est disponible sur 3DS pour une quarantaine d'euros.