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Le Flower Power à l’honneur du Festival international des jardins de Chaumont

Jusqu’à l’automne, le domaine de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher) accueille la 26e édition du Festival international des jardins, sur le thème de "Flower Power-Le pouvoir des fleurs".

Article rédigé par Anne Chépeau, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le Festival International des Jardins de Chaumont sur Loire se déroule jusqu’au 5 novembre. (Anne Chépeau - franceinfo)

Le domaine de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher) accueille la 26e édition du Festival international des jardins. Jusqu’au 5 novembre, on peut y découvrir les projets imaginés par des paysagistes, des architectes, des scénographes, des designers. Ces jardins pas comme les autres ont pour thème cette année "Flower Power-Le pouvoir des fleurs". Vingt-quatre projets ont été retenus cette année par le jury du festival. "De l’autre côté du miroir" est le premier jardin du parcours et c’est aussi l’une des belles surprises de cette 26e édition.

"On est dans un univers de sous-bois, vert, assez sombre, sans aucun couleur", explique le designer Nicolas Stadler, l’un des concepteurs. "En cheminant dans ce jardin, poursuit-il, on trouve, derrière, une porte, que l’on a envie de franchir. On arrive ensuite dans une boite, recouverte de miroir, qui nous fait rentrer dans un champ infini de fleurs colorées. Cela crée un contraste avec l’extérieur… C’est une surprise, un enchantement…" 

Alice au Pays des merveilles, le conte de Lewis Caroll a aussi inspiré les concepteurs du jardin. (Anne Chépeau - franceinfo)

D’où le nom du jardin, inspiré d’Alice au Pays des merveilles : le conte de Lewis Caroll a aussi inspiré les concepteurs du jardin "À la recherche du lupin blanc". L’architecte paysagiste, Sylvestre Lieutier, a lui fait le choix de l’insolite pour son projet intitulé Les belles eaux dormantes.

"L’idée c’est de réenchanter les roses en les confrontant à un milieu inattendu, des zones humides, un jardin aquatique, explique l’architecture paysagiste. Tout est basé sur la couleur rose, qui vient contraster avec l’eau noire et les gammes de brun des plantes aquatiques."

Plusieurs jardins évoquent le Flower Power… cher au mouvement hippie. (Anne Chépeau - franceinfo)

 Plusieurs jardins évoquent le Flower Power… cher au mouvement hippie. "La fleur du mal" met en scène la puissance des plantes utilisées comme drogue… "L’Agora" est le lieu de la contestation : des parapluies rouge et noir entourent un amphithéâtre en bois partiellement couvert de plantes et de fleurs rouges où sont installés des porte-voix.

"C’est un jardin qui doit poser question, ne serait-ce que par rapport à l’historique du mouvement Flower power… Pour nous, c’est un lieu pour contester ! Si des gens, après les élections, souhaitent un endroit pour se rassembler, qu’il n’hésitent pas", invite Justine Creugny, architecte scénographe.

Si l’on pouvait espérer un peu plus de folie de ces jardins du Flower power, le festival réserve d’autres belles surprises comme l’installation "Le Jardin préservé" de Rebecca Louise Law qui a suspendu 75 000 fleurs sous l’auvent des écuries ou la fabuleuse vidéo impressionniste "Jardins d’été" de l’artiste Davide Quayola.

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