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Cultiver sa vigne

Au-delà des grandes régions viticoles, seuls les jardiniers cultivent la vigne dite à "raisins de table". Parfois de la vigne à vin pour le verjus ou la piquette, rarement pour du vin de conservation.
Article rédigé par Claude Bureaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Autrefois, les jardiniers du Nord, de Bretagne ou de Normandie avaient beaucoup de mal pour installer des treilles. Cependant, on peut admirer aujourd’hui, de belles vignes chargées de grappes, qui ornent les auvents et les pergolas des jardins, même dans l’extrême ouest de la France.

Depuis une vingtaine d’année le climat a évolué favorablement mais surtout les obtenteurs-pépiniéristes et l’INRA nous proposent de nouvelles variétés, pouvant être cultivées partout dans l’hexagone et jusqu’au Flandres

La vigne supporte bien les hivers très rigoureux, les chocs thermiques, mais elle a besoin d’étés ensoleillés et chauds. Elle peut même supporter la canicule et une certaine sécheresse. La vigne affectionne les sols légèrement siliceux, légers, caillouteux ou calcaires.

 

Le jardinier raisonnable choisira toujours des variétés et surtout des porte-greffes en fonction de sa région et de la nature de son sol, afin d’éviter les excès de traitements et les amendements. Nous avons tous en mémoire les malheurs des vignerons du siècle dernier, des vignobles entiers avaient été décimés par la maladie.

Nous en conservons des habitudes de traitements parfois excessifs ou inappropriés. La jardinage raisonné a toujours préféré de bonnes pratiques préventives aux traitements curatifs. La fameuse "Bouillie bordelaise" peut traiter la plus part des maladies notamment le Mildiou. Ne traitez pas la veille d’une pluie ou d’un orage. Un traitement préventif dès maintenant et un autre début août devraient suffire.

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