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Polémique sur les temps de parole: le CSA favorable à un "assouplissement"

Retour sur la question des temps de parole des candidats sur les radios et télévisions pendant la campagne présidentielle. Neuf dirigeants, dont le directeur de France Info ont demandé ensemble un assouplissement des règles. Christine Kelly en charge de cette question au CSA a répondu aux critiques.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est une initiative commune peu habituelle. Neuf dirigeants de radios et télévisions (BFM TV, RMC, BFM Business, RTL, Europe 1, France Culture, France Bleu, France Inter et France Info) ont écrit au président du Conseil Constitutionnel, Jean-Louis Debré, pour lui demander un assouplissement de la règle du temps de parole. Selon eux, la période de stricte égalité de temps de parole entre les candidats - du 20 mars au second tour de l'élection - est trop longue. Impossible de bien respecter cette règle, surtout si les candidats sont nombreux, disent les signataires de cette lettre.

"Nous n'avons pas été entendus par le Conseil Constitutionnel"

Si le Conseil Constitutionnel est le seul à pouvoir faire évoluer la loi, c'est le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel qui est chargé de la faire appliquer. Et le CSA soutient la demande des neufs médias. Christine Kelly, invitée de France Info, rappelle que le problème s'était déjà posé lors de la dernière élection présidentielle. "En 2007, certains médias avaient été obligés de supprimer des émissions politiques : le comble ! Nous avons donc plaidé dans notre rapport la suppression de la longue période d'égalité qui dure cinq semaines plus deux semaines. Et nous avons proposé un petit ajustement. Et c'est vrai que nous n'avons pas été entendus par le Conseil Constitutionnel" a expliqué ce matin Christine Kelly. Opposée à la suppression des règles, elle se dit donc favorable à un "assouplissement".

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