Yves Jeuland, au coeur du "Monde"
"Mon grand-père était un lecteur du Monde, mon père est un lecteur du Monde et j'ai appris à lire le Monde derrière son épaule. C'est une passion d'enfance" . Le documentariste Yves Jeuland a délaissé provisoirement le monde politique pour filmer les coulisses du journal. "J'avais envie d'être la petite souris de Plantu, de découvrir les visages qui se trouvent derrière les articles" . Le réalisateur a été surpris par "la moyenne d'âge des salariés" - beaucoup moins élevée qu'il ne l'avait imaginé - et par "la charge de travail" : "ils travaillent tout le temps, c'est une véritable essoreusse. Comme dit Arnaud Leparmentier dans le film, le Monde est un empire où le soleil ne se couche jamais."
Yves Jeuland a passé plusieurs mois auprès des journalistes, pendant la campagne présidentielle de 2012. Une période qui n'est pas forcément représentative du quotidien habituel : "je ne cherche pas à être représentatif, je voulais raconter une histoire. Si j'avais voulu filmer le journal L'Equipe, j'aurais choisi la Coupe du monde de football ou les JO." Mais il ne s'agit pas "d'un film d'actualité" , c'est un film "qui parle de leur métier, qui parle de nous" .
"Les Gens du Monde", Yves Jeuland, en salles ce mercredi et en partenariat avec France Info.
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