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Les risques de dérives sectaires au sein des hôpitaux

Le Sénat et l'Académie de médecine s'inquiètent de la présence de plus en plus forte de médecines parallèles à l'hôpital. La revue "Sciences et Avenir" apporte les preuves des risques de dérives sectaires liés à ces pratiques qui tentent également d'infiltrer l'université.
Article rédigé par franceinfo
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Durant 6 mois Olivier Hertel journaliste à Sciences et Avenir, partenaire d'Info Sciences, a enquêté au sein des hôpitaux qui, de plus en plus,  ouvrent leurs portes à de nombreuses thérapies alternatives, de quoi inquiéter l'Académie de médecine qui considère que cela revient à  légitimer  les dérives sectaires qui peuvent en découler. Le professeur Joël Menkes a sollicité l'Académie afin qu'elle lance un rapport, actuellement en cours de rédaction, sur les médecines non conventionnelles dans les hôpitaux publics.

Ainsi le journaliste s'est-il procuré un document de 130 pages qui révèlent toutes les ficelles pour introduire le reiki dans les hôpitaux en France : Les conseils donnés par les responsables de ce mouvement, sont assez précis pour attirer l'attention de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. En vérité si les hôpitaux ouvrent la porte à des thérapeutes (non diplômés) offrant des pratiques telles que la réflexologie, le reiki ou la faciathérapie... c'est parce qu'elles ont des  effets bénéfiques sur le bien-être des patients. Mais attention aux  effets pervers. Exemple :  la récupération par les praticiens de médecines douces, de patients rencontrés à l'hôpital qui ainsi peuvent se laisser convaincre d'abandonner leurs traitements conventionnels pour des pratiques n'ayant pas fait les preuves de leur efficacité thérapeutique.

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