Analyse du cycle du CO2
Le Grenelle de l'Environnement a permis notamment de valoriser des recherches déjà commencées depuis longtemps sur le cycle du carbone par certains laboratoires tel que celui de Philippe CIAIS, membre du GIEC et Directeur de recherche au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement à Gif-sur-Yvette.
A peu près la moitié des émissions de CO2 dues aux activités humaines est réabsorbée par la nature, à la fois par l'Océan et par la végétation que l'on appelle "puits de carbone". L'autre moitié s'accumule dans l'atmosphère sous forme de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique.
Les chercheurs ont ici étudié l'impact des variations de température
sur les puits de carbone (en l'occurrence les forêts des régions tempérées). Ils ont ainsi constaté que l'orsqu'il faisait plus chaud que la normale durant le printemps, les capacités d'absorption de CO2 des forêts augmentaient. Tandis qu'elles diminuaient lorsque la température était plus haute que la normale durant l'automne.
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