A la recherche de la matière noire
A ce jour, la présence de matière noire dans notre univers
n'est détectée que de manière indirecte au travers de ses effets
gravitationnels. Par exemple, les physiciens se sont aperçus que le déplacement
des étoiles et des galaxies est plus rapide que ce que prévoit les théories de
la physique s'il on prend uniquement en compte la masse de la matière visible
dans les équations. Pour faire coller les observations avec la théorie il faut
envisager qu'il existe cette matière noire que l'on ne voit pas mais qui exerce
des forces gravitationnelles sur la matière visible.
Selon les calculs des scientifiques la matière noire est 5 à
7 fois plus présente dans l'univers que la matière visible.
Plusieurs laboratoires à travers le monde traquent ces
particules de matière noire. Certaines expériences sont réalisées sous terre. C'est le cas de
l'expérience Edelweiss pour laquelle ont été installés dans un laboratoire
souterrain à Modane en Savoie, des détecteurs spécialement conçus pour
interagir avec ces hypothétiques particules.
D'autres expériences sont menées dans l'espace. Comme l'expérience AMS pour laquelle un
détecteur de particules a été installé à bord de la Station Spatiale
Internationale. Les premiers résultats
de cette étude viennent d'être publiés dans la revue Physical Review Letters. Ils indiquent qu'après 18
mois de fonctionnement le détecteur a révélé un excès de particules (positons)
d'origine inconnue. Ces positons ne sont pas de la matière noire mais ils
pourraient provenir de l'annihilation de particule de matière noire. Des
analyses complémentaires doivent être menées pour vérifier cette hypothèse.
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