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Divorce : la garde alternée peut-être nocive pour les enfants

Une semaine chez papa, une semaine chez maman. La "garde alternée" n’en finit pas de susciter la controverse. Un livre (en librairie dans quelques jours) tire la sonnette d’alarme : ce mode de garde, après un divorce, pourrait avoir un impact important sur la santé physique et psychique des enfants. Notamment les plus jeunes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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En effet, il s’agit d’un livre
dans lequel sont exposés les travaux scientifiques les plus récents sur la résidence
alternée. Son titre :  Divorce, séparation : les enfants
sont-ils bien protégés ?
aux éditions Dunod. Cet ouvrage est dirigé
par le Dr Maurice Berger, chef du service de psychiatrie de l’enfant au CHU de
Saint-Etienne. 

Les
partisans de la résidence alternée mettent en avant le côté positif de ce
choix. Choix qui permet à l’enfant de garder des liens forts au
quotidien avec ses deux parents. Mais, dans son cabinet, le Dr Maurice Berger voit aussi l’envers du décor.

Mot de l'éditeur

Ce livre n'est pas simplement un ouvrage "de plus" sur la résidence
alternée. Il n'est pas constitué d'"opinions", les droits des pères
face aux droits des mères, pour ou contre la résidence alternée avec un
exemple où "ça a marché", un autre où "ça n'a pas marché", etc.

Pour
la première fois, à partir de processus thérapeutiques engagés par des
pédopsychiatres, sont décrits avec précision les troubles affectifs
présentés par beaucoup d'enfants dans de tels contextes. Plusieurs
avocats exposent par ailleurs de manière détaillée le dysfonctionnement
des institutions judiciaires dans le domaine du droit d'hébergement.

Pour
la première fois aussi sont exposés les travaux scientifiques les plus
récents concernant la résidence alternée et le syndrome d'aliénation
parentale (SAP). Il devrait être maintenant impossible d'évoquer les
problèmes liés à la résidence alternée et au concept de SAP sans y faire
référence. Sauf à refuser un savoir considéré comme dérangeant, et
c'est malheureusement ce que font beaucoup lorsqu'ils militent en faveur
de projets de société très orientés idéologiquement et toujours
présentés "au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant".

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