Louis-Alexis de Gemini : "Deezer a déjà perdu la bataille pour la première place mondiale du streaming musical"
La plateforme française est toutefois leader dans l’Hexagone avec près de 3 millions de comptes payants.
Deezer, c’est essentiellement de l’écoute de la musique (56 millions de chansons disponibles) mais ce sont aussi 45 000 podcasts, dt 10 originaux : des émissions d’humour, musicales, de faits divers. Ce mercredi, sort "Gang Stories", des histoires de bandes criminelles à travers le monde racontées par JoeyStarr : "Il porte la culture du mauvais garçon, c’était donc la personne idéale", confie sur franceinfo Louis-Alexis de Gemini, le directeur général de Deezer France.
La plateforme poursuit sa croissance à l’international, elle vient d’ouvrir dans vingt pays au Moyen-Orient, est co-leader au Brésil, très puissante en Allemagne et aux Pays-Bas. En revanche, elle ne s’aventure pas outre-Atlantique : "Apple et Spotify ont chacun 100 millions d’abonnés dans le monde, ils sont très forts aux États-Unis où nous ne sommes pas car on n’en a pas les moyens", reconnaît Louis-Alexis de Gemini. "On essaie d’aller là où nos deux grands concurrents ne sont pas présents."
90% des revenus de Deezer proviennent des abonnements, qui permettent de rémunérer les artistes. "Sur 10 euros d’abonnement, on reverse la moitié aux éditeurs et producteurs. C’est dix fois plus que nos rivaux. On est vraiment un relais de croissance pour l’industrie musicale", insiste Louis-Alexis de Gemini, le "papa de 400 émissions en prime time sur M6" à l’époque où il dirigeait les programmes de divertissement de la chaîne. On lui doit Loft Story, Popstars, Nouvelle Star ou encore Pékin Express.
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