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Les déclarations de Villepin relaxé se suivent... et se ressemblent

Dans l'actualité des médias : Dominique Strauss-Kahn pourrait sortir de son silence ce dimanche et Dominique de Villepin prononce une seconde fois le même discours... _ La chronique de Céline Asselot
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)
  • DSK dimanche au JT de Claire Chazal ?

    C'est le journal Le Point qui pense avoir l'information que les médias attendent depuis plusieurs jours... quand et où DSK va-t-il finalement parler ? Et selon l'hebdomadaire, Dominique Strauss-Kahn aurait choisi Claire Chazal et le JT de 20h ce dimanche pour sa première interview depuis l'affaire. TF1 ne confirme pas... en tout cas pas pour l'instant. Ce qui est sûr, c'est que la chaîne qui décrochera l'interview battra des records d'audience...

    • Dominique de Villepin, relaxé par la cour d'appel de Paris dans l'affaire Clearstream : comme un air de déjà vu...

    Les mots, les images qu'on a pu voir, lire, entendre depuis ce matin à propos de cette relaxe rappellent étrangèrement les mots, les images du premier procès en janvier 2010... Tout d'abord, le décor est le même, le palais de justice de Paris. Le scénario également est le même : ce matin, relaxé, blanchi, Dominique de Villepin est sorti de la salle d'audience, s'est approché de la forêt de micros et de caméras qui l'attendait, et là, comme en janvier 2010, l'ancien premier ministre a fait une déclaration. Attention, pas une interview, comme ça se fait souvent. Villepin n'a pas répondu à des questions de journalistes : il a simplement fait part de sa réaction.
    _ Et là où c'est intéressant, c'est quand on compare les deux déclarations, celle de 2010 et celle de ce matin : même ton, même durée - environ une minute et demie - et surtout mêmes mots...

    En fait, le message est exactement le même. Ce qu'il dit pourrait se résumer de la manière suivante : "Après cette épreuve, je suis reconnu innocent malgré les pressions politiques et je vais servir les Français".

    Pourtant, la presse et notamment la presse étrangère, semble douter de son avenir politique. Il y a un an et demi, les journalistes étrangers parlaient de lui comme du grand rival de Sarkozy, et ce n'est plus tellement le cas aujourd'hui. The Guardian rappelle "qu'il est très bas dans les sondages". The Financial Times note le "remarquable timing" qui voit un nouveau scandale présumé - l'affaire Bourgi - s'ouvrir au moment où s'achève l'affaire Clearstream. Tout cela inspire au groupe allemand ARD cette conclusion : "Dans le théâtre politique français, la farce va se poursuivre allègrement."

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